C’est désormais une certitude : la Banque islamique de développement (BID) posera officiellement ses valises à Alger du 19 au 22 mai prochain. Un événement de grande ampleur confirmé par Dr. Mohammed ben Sulaiman Al-Jasser, président du Groupe de la BID, à l’issue d’une rencontre tenue ce dimanche avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier ne se contentera pas de recevoir les hôtes de marque : il présidera lui-même l’ouverture des travaux, marquant ainsi la portée stratégique de ce rendez-vous pour l’Algérie et pour l’ensemble des pays membres de l’institution.
Au total, ce sont les représentants de 57 États membres, notamment les ministres des Finances, de l’Économie et les gouverneurs des banques centrales, qui convergeront vers la capitale algérienne pour assister à ces réunions annuelles. Un sommet économique aux enjeux cruciaux, où seront abordés les défis économiques pressants auxquels sont confrontés les pays membres, ainsi que les moyens d’accélérer un développement inclusif et durable. Il ne s’agira pas seulement d’échanger des points de vue, mais bien de dessiner les contours de politiques futures, de définir des partenariats concrets, et de mettre en place des stratégies d’investissement cohérentes face à la complexité du contexte économique mondial.
Dr. Al-Jasser, en déplacement officiel à Alger pour deux jours, a précisé que des rencontres étaient programmées avec le ministre des Finances et avec Abdelkarim Bouzerd, gouverneur de la Banque islamique de développement. Ces discussions visent à peaufiner les derniers préparatifs logistiques et techniques nécessaires à la bonne tenue de cet événement. L’objectif est clair : faire de ces assises un moment de référence, à la hauteur des ambitions de l’Algérie et de la stature de la BID sur la scène économique mondiale.
Pour le président du Groupe de la BID, l’Algérie, par son dynamisme actuel et la nature de ses projets structurants, notamment dans le domaine ferroviaire, incarne un modèle en mouvement. Il a exprimé son enthousiasme face aux récentes avancées observées dans plusieurs secteurs, affirmant que le président Tebboune lui avait longuement parlé des nouveaux projets liés au chemin de fer. Ces infrastructures, selon Al-Jasser, s’inscrivent dans une vision ambitieuse portée par l’Algérie, avec des retombées positives attendues à court et moyen terme pour l’ensemble de la région.
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Cette réunion de la BID à Alger ne se veut donc pas un simple cadre formel d’échanges entre technocrates. Elle s’inscrit dans une logique de rayonnement régional pour l’Algérie, qui entend montrer, à travers cet événement, son rôle pivot dans la recomposition des équilibres économiques au sein de l’espace islamique. Al-Jasser a d’ailleurs insisté sur l’image que ces réunions doivent renvoyer : celle d’un pays solide, accueillant et stratégique, mais aussi celle d’une banque multilatérale moderne et résolument tournée vers le futur.
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En plus de l’agenda économique, les réunions de la BID à Alger seront l’occasion d’intensifier les relations bilatérales entre les pays membres et de mettre en avant l’attractivité de l’Algérie pour les investisseurs étrangers. La visibilité offerte par cet événement pourrait bien catalyser de nouveaux partenariats, notamment dans les secteurs prioritaires fixés par le gouvernement algérien.
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Dr. Al-Jasser a conclu ses déclarations sur une note empreinte de spiritualité et d’espoir, en priant pour que Dieu protège l’Algérie, soutienne ses dirigeants dans leurs efforts et accompagne le peuple algérien sur la voie du progrès. À travers ces mots, c’est aussi une reconnaissance symbolique du rôle que l’Algérie joue dans l’espace islamique, et un hommage à sa capacité à accueillir un événement d’envergure avec toute l’hospitalité et le sérieux qui la caractérisent. Tout porte à croire que mai 2025 marquera un tournant diplomatique et économique pour Alger, désormais au cœur des décisions de la finance islamique internationale.