« Chinois » : une collégienne algérienne bluffe tout le monde

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Dans le sud profond de l’Algérie, plus précisément à Tamanrasset, une collégienne algérienne vient de se distinguer de manière peu commune. Cette jeune élève, Douiran Boumaâza, scolarisée au collège Abdelhamid Ben Badis, a été honorée par la direction de l’éducation de la wilaya pour avoir maîtrisé une langue parmi les plus complexes au monde : le chinois. L’annonce, faite en grande pompe sur la page Facebook officielle de la direction, accompagnée de clichés de la cérémonie, a rapidement attiré l’attention d’un large public. Ce qui rend cet exploit encore plus remarquable, c’est que cette collégienne algérienne a appris le chinois uniquement grâce à son téléphone portable, via des vidéos éducatives sur YouTube, sans aucune structure académique formelle.

La langue chinoise, reconnue pour sa difficulté extrême, avec ses caractères logographiques, ses tons et sa grammaire unique, représente un véritable défi pour tout apprenant, et plus encore pour une adolescente sans formation spécialisée. Pourtant, cette collégienne algérienne a prouvé qu’avec volonté et autodiscipline, il est possible de maîtriser le chinois, même à des milliers de kilomètres de Pékin et sans école de langue à proximité. L’histoire de cette élève algérienne a été saluée non seulement pour sa singularité mais aussi pour le symbole qu’elle incarne : l’accès démocratisé à la connaissance grâce à la technologie.

Le communiqué publié par la direction de l’éducation a mis en avant le caractère exemplaire de Douiran Boumaâza, soulignant que l’apprentissage du chinois par une élève algérienne via un simple smartphone est la preuve qu’aucun obstacle géographique ou logistique ne peut freiner une réelle envie d’apprendre. Le directeur de l’éducation a personnellement remis une distinction à la collégienne algérienne, en présence de membres de l’établissement et de responsables locaux. Cette reconnaissance symbolise la valorisation des efforts individuels, surtout lorsqu’ils concernent une langue aussi stratégique que le chinois, dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance de la Chine sur les plans économique, scientifique et culturel.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes, notamment issus du sud algérien, ont partagé avec fierté les images de la jeune fille, saluant la détermination d’une collégienne algérienne capable de s’approprier une langue aussi difficile que le chinois avec pour seul outil un téléphone. Les commentaires ont largement félicité son intelligence, son autonomie, et sa capacité à transformer un outil souvent critiqué — le smartphone — en levier d’apprentissage. L’exploit de cette élève algérienne a également suscité un débat plus large sur l’importance de l’autoformation et le rôle croissant des plateformes numériques dans l’éducation non formelle. YouTube, en particulier, est mentionné comme une ressource illimitée, où des centaines de milliers de vidéos pédagogiques permettent aujourd’hui d’apprendre des langues comme le chinois depuis n’importe quel coin du globe.

Cette réussite individuelle éclaire d’un jour nouveau les potentiels de la jeunesse algérienne, en particulier celle issue de régions souvent marginalisées dans les dynamiques éducatives. Une collégienne algérienne qui apprend le chinois seule et qui est honorée officiellement devient un exemple puissant, une source d’inspiration pour toute une génération. Elle démontre qu’il est possible, même en étant collégienne, même en étant algérienne, d’atteindre un haut niveau dans une langue aussi exigeante que le chinois, si la motivation est au rendez-vous.

L’histoire de Douiran Boumaâza est celle d’une réussite hors des sentiers battus, d’une collégienne algérienne qui a su transformer le temps passé sur un téléphone en un investissement linguistique concret. En apprenant le chinois par ses propres moyens, cette jeune algérienne ne s’est pas seulement ouverte à une autre culture, elle a aussi donné au mot « persévérance » un sens nouveau. Le chinois, appris par une collégienne algérienne via YouTube, devient alors bien plus qu’une compétence linguistique : c’est un acte de courage, d’intelligence et de foi en soi.