Une université algérienne a réalisé un exploit remarquable en décrochant la première place au Maghreb et en Afrique dans le classement académique international de Shanghai. L’Université Djillali Liabès, située à Sidi Bel Abbès, dans l’ouest de l’Algérie, a brillé dans plusieurs disciplines techniques, confirmant la qualité de l’enseignement supérieur algérien et le potentiel de la recherche scientifique dans le pays.
Le lundi 11 novembre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a officiellement annoncé cette distinction sur sa page Facebook, félicitant l’Université Djillali Liabès pour son excellence et son rang de leader dans le domaine des sciences de l’ingénierie. Selon lui, cette place de premier plan dans le classement du Shanghai Academic Ranking of World Universities (ARWU) pour l’année 2024 démontre les efforts importants déployés par l’université dans plusieurs spécialités, notamment le Génie civil, le Génie des Matériaux, l’Ingénierie et le Génie mécanique.
« Félicitations à l’Université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès pour avoir été classée première au Maghreb et en Afrique dans le classement mondial du Shanghai Academic Ranking 2024 », a déclaré le ministre Baddari. Dans le classement de Shanghai, particulièrement rigoureux et reconnu pour son objectivité, cette université algérienne a su se hisser dans les rangs des meilleures universités mondiales, un exploit qui témoigne du sérieux et de la qualité des formations et de la recherche au sein de l’institution.
Dans les disciplines techniques, l’Université Djillali Liabès a atteint des rangs notables à l’échelle internationale. En Génie civil, un domaine où la concurrence mondiale est féroce, l’université se positionne dans la tranche 201-300 au niveau mondial. Ce classement thématique place cette institution algérienne parmi les leaders dans le domaine, un accomplissement significatif pour une université africaine. De plus, en Ingénierie et en Génie des Matériaux, elle atteint la fourchette 401-500. Ce classement est le fruit d’un travail acharné et d’une attention portée à la qualité de l’enseignement et de la recherche dans ces domaines techniques.
Dans le domaine du Génie mécanique, l’Université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès se distingue également en se plaçant dans la fourchette 301-400. Ce classement, qui confère à l’institution la première position au Maghreb et la deuxième en Afrique (juste après l’université de Zagazig en Égypte), marque un tournant pour l’université algérienne, qui se positionne désormais comme un acteur important du développement des technologies de l’ingénierie en Afrique.
Pour le ministre Baddari, ce classement est la reconnaissance des efforts déployés par toute la communauté universitaire de Djillali Liabès, des enseignants aux chercheurs, en passant par les étudiants. « Ce classement confirme les efforts fournis par tous les acteurs de l’Université de Sidi Bel Abbès dans ces domaines, et le travail effectué pour améliorer sa visibilité et son rang dans les classements mondiaux », a-t-il souligné.
Cette distinction souligne également l’importance que le gouvernement algérien accorde au développement du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Des investissements ont été réalisés pour améliorer les infrastructures universitaires et encourager la recherche scientifique, contribuant à positionner certaines universités algériennes comme des acteurs compétitifs au niveau international. Le cas de l’Université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès témoigne de l’efficacité de ces initiatives et du potentiel scientifique de l’Algérie.
Cette réussite pourrait également avoir un impact bénéfique pour les étudiants et chercheurs de l’Université Djillali Liabès, qui bénéficieront d’une plus grande reconnaissance internationale. Le classement de Shanghai, réputé pour ses critères d’évaluation exigeants, pourrait attirer davantage de collaborations internationales, renforcer les échanges académiques, et offrir de nouvelles opportunités de financement pour la recherche. En outre, cette reconnaissance est un signal fort pour les étudiants étrangers qui pourraient considérer l’Algérie comme une destination d’étude de qualité.
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