Immigration, Algérie Visas et voyages – Un changement significatif concernant la résidence d’État, communément appelée « Club des Pins », a été formellement entériné par un nouveau décret présidentiel récemment publié dans le journal officiel, qui apporte des modifications au décret exécutif 97-274 du 5 août 1997, qui avait établi cet établissement.
Depuis sa création, cette résidence située sur la côte ouest d’Alger, également connue sous le nom de « résidence du Sahel », était sous la tutelle du chef du gouvernement, puis du Premier ministre. Cependant, en mai 2022, elle est passée sous la tutelle de la présidence de la République. Le nouveau décret confirme cette nouvelle hiérarchie en précisant dans son article 3 que « l’établissement est placé sous la tutelle du secrétaire général de la Présidence de la République ».
La principale nouveauté introduite par ce nouveau texte réside dans la clarification de l’inaliénabilité du patrimoine de la résidence, comme le spécifie l’article 32 : « L’ensemble des structures relevant du patrimoine de la résidence d’État du Sahel, tel que défini par l’article 24 ci-dessus, est frappé d’incessibilité. »
Il est précisé que cette inaliénabilité concerne tous les biens immobiliers, y compris « toutes les villas, chalets, appartements, locaux et terrains ainsi que tout autre bien immobilier, quelle que soit leur nature, relevant de l’établissement », comme le précise le décret.
L’article 24 détaille le patrimoine de la résidence d’État, qui englobe le palais des Nations, le Centre international des conférences (CIC), les bâtiments administratifs abritant le siège de l’établissement, les résidences situées dans les zones « Club des Pins » et « Les Dunes », ainsi que celles possédées par la résidence dans les communes de Staouéli et de Chéraga, la zone Sahel (ex-Moretti), les chalets, logements, locaux commerciaux, locaux administratifs et tout autre bâtiment situé dans le périmètre de l’établissement, les logements des cités 343 et 160, le célibatorium, les terrains bâtis et non bâtis situés dans le périmètre, les pépinières, les restaurants et espaces de loisirs, les parkings, et « tout bien acquis ou réalisé par l’établissement ».
L’article 4 énonce les missions de la résidence d’État, parmi lesquelles figurent l’obligation d’assurer, de manière exclusive et optimale, « l’hébergement des hautes personnalités de l’État et de certaines autres personnalités », ainsi que « l’hébergement des hôtes de l’État, invités lors de l’organisation des grandes manifestations de l’État ». Le même article stipule que la liste des personnalités ayant droit à cet hébergement est établie par un arrêté de l’autorité de tutelle.
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