Conduite en Algérie : jusqu’à 20 ans de prison pour ces personnes en 2026

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En 2026, la conduite en Algérie pourrait connaître un tournant sans précédent avec l’application d’un projet de loi qui n’a pas encore été voté, mais qui devrait l’être sans difficulté, selon les observateurs. Face à la recrudescence des accidents mortels, ce texte ambitieux prévoit de transformer certaines infractions routières, autrefois considérées comme mineures, en délits sévèrement punis. Les conducteurs en Algérie qui commettent ces fautes graves pourraient désormais encourir jusqu’à 20 ans de prison, ce qui constitue une rupture nette avec les pratiques passées. La conduite en Algérie, longtemps marquée par une tolérance relative sur des comportements à risque, s’inscrit désormais dans un cadre juridique beaucoup plus strict, où l’inattention, l’alcool, la drogue ou la surcharge deviennent des facteurs aggravants passibles de lourdes sanctions.

Le projet de loi établit une distinction claire entre simples infractions et délits criminels. Selon l’article 123, un conducteur responsable d’un homicide involontaire à la suite d’un accident causé par négligence ou non-respect du code de la route risque désormais jusqu’à cinq ans de prison et une amende pouvant atteindre 500 000 dinars. Mais si le véhicule impliqué appartient à la catégorie des poids lourds, de transport collectif, scolaire ou de marchandises, la peine s’alourdit considérablement : le conducteur peut être condamné à dix ans de prison et une amende d’un million de dinars. Cette mesure reflète la volonté des autorités algériennes de responsabiliser tous les conducteurs, et particulièrement ceux dont la conduite en Algérie impacte directement la sécurité publique.

L’article 124 met l’accent sur les comportements à haut risque qui deviennent désormais passibles de prison ferme. Utiliser un téléphone portable en main, conduire sans permis valide, dépasser dangereusement ou transporter un nombre excessif de passagers sont désormais sanctionnés de trois à sept ans de prison et d’amendes pouvant atteindre 700 000 dinars. La conduite en Algérie, lorsqu’elle ne respecte pas ces règles élémentaires, n’est plus tolérée, et le texte insiste sur la prévention de toute légèreté au volant.

Les articles 125 et 126 introduisent un durcissement radical contre l’alcool, la drogue et les poids lourds. Tout conducteur provoquant un accident mortel sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants s’expose à huit ans de prison, et la peine peut atteindre douze ans si le véhicule est un poids lourd ou un transport collectif. Si plusieurs facteurs aggravants se combinent, la sanction peut grimper à 15 ans d’emprisonnement et 1,5 million de dinars d’amende.

Le projet prévoit également des peines maximales de 20 ans de prison pour les conducteurs responsables de multiples morts, en particulier lorsqu’il s’agit de poids lourds, de bus ou de véhicules scolaires, et que l’accident résulte d’alcool, de stupéfiants, d’excès de vitesse ou de surcharge. L’article 127 vise directement à réduire les tragédies collectives sur les routes algériennes, souvent causées par le non-respect des règles de conduite et la fatigue des chauffeurs professionnels.

La conduite en Algérie, en 2026, ne sera donc plus simplement un acte du quotidien, mais un engagement strict à respecter des normes de sécurité renforcées. Les chauffeurs professionnels devront se conformer aux limitations de charge, aux temps de repos et à l’interdiction de conduite sous substances, sous peine de sanctions pouvant atteindre 20 ans de réclusion et des amendes exorbitantes. Le projet de loi, une fois voté, en transformant de simples infractions en crimes, marque une volonté claire de restaurer la sécurité routière en Algérie et d’imposer une discipline rigoureuse pour tous les usagers de la route.

Cette réforme ambitieuse, si elle est adoptée comme prévu, illustre la détermination des autorités à réduire drastiquement le nombre d’accidents mortels en Algérie et à responsabiliser l’ensemble des conducteurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers, afin que la conduite en Algérie devienne un acte sûr et encadré.