Actualités achats voitures en Algérie – L’ouverture du secteur automobile en Algérie a suscité l’intérêt de nombreux investisseurs étrangers, attirés par le potentiel économique du pays. Suite à la décision du président de la République d’ouvrir le champ des importations automobiles, de nombreuses marques internationales ont déposé leurs demandes pour importer leurs produits en sol algérien. Cependant, d’après des sources proches du ministère de l’Industrie, trois géants automobiles ont été recalés par l’Algérie.
En effet, il s’agit des trois grandes marques automobiles, Renault, Peugeot et Toyota, qui n’auraient donc pas réussi à obtenir leurs agréments d’importation. La raison principale de ce refus est liée à la règle 49/51, qui fixe le seuil de la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à 49% du capital social, contre un taux de 51% pour l’investisseur. Cette mesure a été instaurée en vertu de la loi de Finances 2009, afin de protéger les intérêts économiques du pays et de favoriser la création d’emplois locaux.
Bien que cette règle ait été critiquée par certains investisseurs étrangers, elle est toujours en vigueur et s’applique à toutes les entreprises étrangères qui souhaitent investir en Algérie, y compris celles du secteur automobile. En imposant une participation majoritaire aux investisseurs étrangers, le gouvernement algérien vise à favoriser la création de partenariats entre les marques internationales et les entreprises locales, ce qui permettrait de transférer les connaissances techniques et de renforcer les compétences locales.
Malgré le refus d’octroi d’agréments d’importation pour certaines marques, l’ouverture du marché automobile en Algérie reste une opportunité pour les marques étrangères. Ce marché est en effet très prometteur, avec un potentiel de croissance important et une demande croissante pour les véhicules neufs.
Par ailleurs, les marques automobiles qui ont obtenu leur agrément d’importation ont toutes en commun une stratégie d’implantation locale, avec des partenariats avec des distributeurs algériens et des investisseurs locaux. Ces marques ont également pris en compte les goûts et les besoins des consommateurs algériens, en proposant des modèles adaptés à leur marché. Le marché automobile algérien est très spécifique, avec des consommateurs exigeants en matière de qualité, de performance et de prix. Les marques étrangères doivent donc s’adapter à ces exigences pour réussir sur ce marché.
En résumé, l’ouverture du marché automobile en Algérie offre de grandes opportunités pour les marques étrangères, mais ces dernières doivent se conformer aux règles édictées par les autorités algériennes et s’adapter aux exigences locales. Les marques qui réussiront sur ce marché seront celles qui sauront comprendre les besoins des consommateurs algériens et investir dans des partenariats locaux solides.
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