Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, organisé ce vendredi au prestigieux Kennedy Center à Washington, a livré son verdict pour l’équipe nationale algérienne, et l’Algérie évoluera dans le groupe J, un groupe aussi relevé qu’enthousiasmant, aux côtés de l’Argentine, championne du monde en titre, de l’Autriche, et de la Jordanie, qui disputera son tout premier Mondial. Une combinaison qui promet un défi de taille pour les Fennecs, à la fois excitant et chargé d’histoire.
Avant ce tirage, l’Algérie figurait dans le chapeau 3, aux côtés de sélections telles que la Norvège, le Panama, l’Égypte, l’Écosse, le Paraguay, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, l’Ouzbékistan, le Qatar et l’Afrique du Sud. Cette place s’expliquait par le classement FIFA du mois de novembre, qui reflète la performance récente des équipes et leur positionnement dans le panorama international. Être dans le pot 3 signifie que les Fennecs avaient statistiquement moins de chances d’éviter un adversaire de poids.
Le résultat a confirmé cette difficulté : l’Algérie devra affronter l’Argentine de Lionel Messi, une équipe redoutable et expérimentée, championne du monde sortante, qui fait figure d’épouvantail dans ce groupe. Le défi est colossal pour Vladimir Petkovic et ses joueurs, qui devront combiner rigueur défensive et créativité offensive pour espérer rivaliser. En parallèle, l’Autriche représente un autre adversaire sérieux, solide sur le plan tactique et physiquement exigeant. Enfin, la Jordanie, bien que moins expérimentée à ce niveau, sera une rencontre clé pour assurer les points nécessaires à la qualification. Ce duel pourrait bien devenir décisif pour El-Khadra, surtout dans un format de tournoi où chaque match compte.
Les Fennecs évolueront dans trois villes américaines : Kansas City, Arlington et San Francisco, offrant une variété de conditions climatiques et logistiques. Le climat, le décalage horaire et les voyages entre les stades seront autant de paramètres à gérer pour optimiser la performance. Les supporters algériens auront l’opportunité de suivre leurs héros dans des environnements spectaculaires, témoignant de l’ampleur prise par cette édition du Mondial, qui verra pour la première fois 48 équipes s’affronter.
Cette configuration modifiée du tournoi offre de nouvelles perspectives. Avec 12 groupes et un format permettant aux deux premiers de chaque poule de se qualifier directement pour les 1/16 de finale, et huit meilleurs troisièmes également repêchés, les chances de voir l’Algérie franchir le premier tour sont plus importantes qu’auparavant. Cette structure donne une marge de manœuvre supplémentaire à Petkovic et à ses joueurs, mais elle impose aussi une rigueur absolue dans chaque rencontre, car aucune erreur ne peut être tolérée.
Pour rappel, l’Algérie n’avait plus participé à la Coupe du Monde depuis 2014 au Brésil, où les Verts avaient réalisé une performance historique sous la direction de Vahid Halilhodzic. Qualifiés pour les 1/8 de finale, ils avaient notamment battu la Russie grâce à un but mémorable d’Islam Slimani lors du troisième match de poule. Aujourd’hui, une nouvelle génération, menée par des joueurs expérimentés tels que Riyad Mahrez et Ibrahim Maza, ambitionne de surpasser ce succès et de marquer l’histoire de l’équipe nationale à nouveau.
Le retour d’El-Khadra sur la scène mondiale s’annonce donc riche en émotions et en défis. Entre le poids des attentes, l’exigence des adversaires et la motivation de se montrer à la hauteur de son passé glorieux, l’Algérie dispose d’une belle opportunité de briller sur le continent américain. Le tirage du groupe J fixe le cap : discipline, stratégie et engagement seront les maîtres mots pour que les Fennecs puissent viser loin dans ce Mondial inédit à 48 équipes.
Le verdict final, comme toujours, se jouera sur le terrain. Mais l’enthousiasme, la préparation minutieuse et la cohésion du groupe peuvent permettre à l’Algérie de rêver grand et de laisser une empreinte durable dans l’histoire de la Coupe du Monde.