La confusion autour de la date de l’Aïd el-Fitr n’est pas une première en France, et cette année ne fait pas exception. L’Internaute, un site d’information bien connu, a récemment avancé que la Grande mosquée de Paris aurait fixé la date de cette fête religieuse au 30 mars 2025. Cette affirmation s’appuyait sur un calendrier mis en ligne par l’institution, où cette date apparaissait en surbrillance. Pourtant, la GMP a rapidement réagi pour corriger cette interprétation et rappeler sa procédure habituelle.
Dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux, la Grande mosquée de Paris a tenu à clarifier les choses : aucune date officielle de l’Aïd el-Fitr 2025 n’a encore été annoncée. L’institution a insisté sur le fait que la détermination du jour de l’Aïd ne se fait pas sur la base d’un simple calendrier, mais selon l’observation lunaire. Comme chaque année, la décision sera prise lors de la Nuit du Doute, prévue cette fois-ci pour le samedi 29 mars 2025, à partir de 18 heures. C’est à ce moment-là que les responsables religieux examineront le ciel afin de vérifier si le croissant lunaire est visible, ce qui marquera la fin du mois de Ramadan.
Le débat autour de la fixation des dates du Ramadan et de l’Aïd el-Fitr revient régulièrement dans l’Hexagone. Certaines organisations privilégient les calculs astronomiques pour prévoir ces dates des mois à l’avance, tandis que d’autres, comme la Grande mosquée de Paris, s’en tiennent à la méthode traditionnelle de l’observation lunaire. Cette divergence suscite parfois des incompréhensions, notamment parmi les fidèles qui souhaitent anticiper leurs congés ou organiser leurs célébrations en famille.
Dans ce contexte, l’annonce prématurée d’une date par certains médias peut créer de la confusion. Beaucoup de musulmans en France se fient aux annonces officielles des grandes instances religieuses, et une information erronée peut mener à des malentendus. C’est pourquoi la GMP a tenu à rappeler son rôle central dans la proclamation de la date officielle de l’Aïd el-Fitr, en précisant que toute communication avant la Nuit du Doute reste purement spéculative.
D’un point de vue religieux, la méthode de l’observation lunaire revêt une importance particulière. Elle est pratiquée depuis des siècles dans le monde musulman et reste la référence dans de nombreux pays. Toutefois, avec les avancées scientifiques et la possibilité de calculer les cycles lunaires avec précision, certaines communautés choisissent d’annoncer les dates à l’avance, ce qui peut entraîner des divergences.
Quoi qu’il en soit, les musulmans de France savent désormais qu’ils devront patienter jusqu’au 29 mars au soir pour connaître la date définitive de l’Aïd el-Fitr. Si le croissant lunaire est aperçu ce soir-là, l’Aïd sera célébré dès le lendemain, le dimanche 30 mars. Dans le cas contraire, le jeûne se poursuivra un jour supplémentaire, et la fête aura lieu le lundi 31 mars. Une seule chose est certaine : le mois de Ramadan ne peut excéder 30 jours, ce qui signifie que l’Aïd interviendra au plus tard ce lundi-là.
En attendant l’annonce officielle, les préparatifs battent déjà leur plein dans les foyers musulmans. Entre achats de tenues neuves, préparation de pâtisseries traditionnelles et organisation des retrouvailles familiales, l’excitation monte à l’approche de cette fête marquant la fin d’un mois de dévotion et de jeûne. Mais pour éviter toute confusion, il faudra bien attendre le verdict de la Nuit du Doute avant de confirmer les festivités.
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