Le premier responsable de l’aéroport a pris la parole dans une déclaration marquée par un ton dur et direct. « Si tu donnes des ordres et tu veux que le travail soit fait, sache qu’il ne sera pas fait, il faut toujours contrôler », a-t-il martelé. Une réflexion sur la gestion du personnel qui a mis en lumière des failles dans l’organisation du travail à l’aéroport d’Alger. Selon lui, il ne suffit pas de donner des instructions, mais il est nécessaire d’effectuer des contrôles réguliers et inopinés pour garantir la bonne exécution des tâches.
Il a par ailleurs précisé qu’il en avait assez de devoir faire des remarques pour des dysfonctionnements aussi évidents. À partir de maintenant, a-t-il annoncé, des mesures plus sévères seront prises : « Je ne vais plus faire ce genre de remarques. Dorénavant je sanctionnerai les responsables et je ne parlerai plus aux petits agents. » Cette déclaration marque une rupture nette avec les pratiques de gestion plus indulgentes et pose la question de la responsabilité au sein de l’aéroport d’Alger. Chaque acteur, à tous les niveaux de l’organisation, devra désormais rendre des comptes pour les actions ou les négligences de son secteur.
Les déchets découverts sur la piste ont soulevé une série de questions sur les standards de propreté et de sécurité à l’aéroport d’Alger. Un aéroport international comme celui d’Alger, qui accueille des milliers de passagers chaque jour, doit répondre à des exigences strictes en matière de sécurité et d’hygiène. La présence de déchets sur la piste d’atterrissage peut entraîner des risques majeurs, non seulement pour les opérations aériennes, mais aussi pour l’image de l’aéroport sur le plan international. Le PDG a donc souligné la nécessité de renforcer les contrôles et d’assurer une meilleure organisation pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Il est évident que la propreté et la sécurité de l’aéroport d’Alger sont des priorités absolues, mais cet incident soulève aussi des préoccupations plus profondes concernant l’efficacité du système de gestion. Comment des déchets ont-ils pu se retrouver sur une zone aussi sensible ? Quelle est la cause de ce manquement, et pourquoi la situation n’a-t-elle pas été rectifiée plus tôt ? Le PDG a fait part de son exaspération face à ce genre de négligence, estimant qu’il n’était plus acceptable que de telles erreurs persistent sans conséquences. Les sanctions qu’il annonce ne sont pas simplement une manière de punir, mais aussi une volonté de rétablir l’ordre et de garantir que ce genre de situation ne se reproduise plus.
Les mesures évoquées par Mokhtar Said Mediouni semblent claires : une plus grande rigueur dans la gestion quotidienne de l’aéroport, un contrôle accru et des responsabilités clairement définies. Si ces changements sont mis en œuvre de manière efficace, l’aéroport d’Alger pourrait améliorer non seulement la qualité de son service, mais aussi sa réputation, tant sur le plan national qu’international. Le défi sera de maintenir un haut niveau d’exigence dans la gestion des opérations tout en évitant que de tels incidents ne ternissent à nouveau l’image de l’aéroport.
Le message du PDG est clair : à l’aéroport d’Alger, il n’y a plus de place pour la négligence. Le respect des normes, la sécurité des passagers et la propreté des installations doivent être des priorités absolues. Les responsables de chaque département doivent être prêts à assumer leurs fonctions et à répondre de leurs actes. Si des erreurs sont commises, elles ne doivent plus rester sans réponse. Les dirigeants de l’aéroport d’Alger semblent déterminés à redresser la situation et à faire en sorte que cet incident ne soit qu’un avertissement pour l’ensemble des employés.
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