Des voyageurs algériens pris au piège en Turquie

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En Turquie, un puissant séisme de magnitude 6,1 a frappé dimanche 10 août au soir la région ouest du pays, laissant derrière lui un bilan provisoire d’un mort et de 29 blessés. L’Agence turque de gestion des catastrophes (AFAD) a précisé que l’épicentre du tremblement de terre se situait à Sindirgi, dans la province de Balikesir, une zone qui a ressenti de fortes secousses jusque dans les grandes villes comme Istanbul et Izmir. Cet événement dramatique a également touché de nombreux voyageurs algériens présents en Turquie, qu’ils soient là pour des vacances touristiques ou pour des déplacements liés au commerce, confrontés à des difficultés inattendues.

Les autorités turques ont indiqué que les voyageurs algériens, tout comme les habitants locaux, ont ressenti la violence des secousses qui ont surpris la population en soirée. Le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, s’est rendu sur place peu après la catastrophe et a annoncé que la victime décédée, une personne âgée de 81 ans, était morte peu après avoir été secourue des décombres. Il a également précisé que les vingt-neuf blessés recensés ne souffraient d’aucune blessure grave. Cette situation a toutefois provoqué un choc considérable, notamment parmi les voyageurs algériens qui se trouvaient dans cette partie de la Turquie au moment du séisme, certains rapportant avoir dû quitter précipitamment leurs hôtels ou logements par crainte d’effondrements.

Dans les villages proches de Sindirgi, seize bâtiments ont été gravement endommagés ou détruits, parmi lesquels quatre habitations et douze immeubles désaffectés. Selon le ministre, aucune victime n’a été signalée dans ces structures, les habitants ayant pu évacuer à temps. Mais la scène de certains quartiers sinistrés est marquée par l’angoisse, les secouristes appelant à travers les décombres « Est-ce qu’il y a quelqu’un qui entend ma voix ? » dans l’espoir de détecter d’éventuels survivants. Ces images, relayées par la chaîne privée turque NTV, montrent aussi des zones où les voyageurs algériens en Turquie ont vu leur programme bouleversé, certains étant temporairement bloqués dans les villes touchées à cause de perturbations dans les transports et des fermetures d’établissements.

L’onde de choc a été ressentie bien au-delà de la province de Balikesir. À Istanbul et Izmir, des habitants et des visiteurs, y compris des voyageurs algériens, ont été pris de panique, descendant dans les rues pour se mettre à l’abri. En Turquie, les consignes officielles demandent en cas de secousse de s’éloigner des bâtiments et de se rendre dans des zones dégagées. Ces recommandations ont été largement suivies, mais l’inquiétude reste palpable, surtout pour les visiteurs étrangers peu familiers avec ces procédures. Certains voyageurs algériens en Turquie, notamment ceux en déplacement pour des achats professionnels, ont dû reporter ou annuler leurs rendez-vous commerciaux, la priorité étant donnée à la sécurité.

La Turquie, située sur plusieurs failles sismiques, est régulièrement confrontée à ce type de catastrophe naturelle. Ce nouveau séisme, bien que d’une intensité modérée comparée aux plus destructeurs qu’ait connus le pays, rappelle la vulnérabilité de la région et les risques auxquels sont exposés non seulement les habitants mais aussi les voyageurs algériens qui viennent chaque année en Turquie pour le tourisme ou le commerce. Pour beaucoup d’entre eux, cette expérience restera marquée par la frayeur du moment et par les difficultés logistiques qui ont suivi, certaines liaisons aériennes et routières ayant été temporairement interrompues dans les zones les plus proches de l’épicentre.

Les autorités turques poursuivent les opérations de vérification et d’assistance, tandis que les représentations diplomatiques suivent de près la situation pour identifier d’éventuels ressortissants touchés. En attendant, la vie reprend progressivement son cours dans les régions éloignées de l’épicentre, mais à Sindirgi et dans les communes avoisinantes, le traumatisme reste vif. Les voyageurs algériens encore en Turquie témoignent de l’entraide et de la solidarité rencontrées sur place, mais aussi de la difficulté à reprendre leurs activités normales après avoir vécu un événement aussi imprévu et marquant.