Devises : quel est l’équivalent de 100 euros en dinar algérien sur marché noir aujourd’hui 20 février ?

100 euros en dinar algérien marché noir

Algérie actualité – Les disparités entre les taux de change du marché officiel et ceux du marché informel continuent de se creuser, mettant en évidence une dynamique persistante dans le paysage financier de l’Algérie.Quel est l’équivalent de 100 euros en dinar algérien sur le marché noir des devises en Algérie, mais aussi sur le marché officiel, ce mardi 20 février 2024 ?

Selon les cotations commerciales de la Banque d’Algérie pour la période allant du 19 au 21 février 2024, l’euro est évalué à 144.76 dinars pour l’achat et à 144.79 dinars pour la vente. Pendant ce temps, le dollar américain maintient sa stabilité à 134.27 dinars pour l’achat et à 134.29 dinars pour la vente, selon les données de cette source fiable.

De même, le dollar canadien est coté à 99.62 dinars pour l’achat et à 99.67 dinars pour la vente sur le même marché de change. Quant au dirham émirati, il s’établit respectivement à 36.55 et à 36.56 dinars algériens pour les deux opérations.

Toutefois, une autre réalité se dessine dans l’ombre du marché informel. Les valeurs de change sont considérablement plus élevées, avec l’euro atteignant 239.50 dinars pour l’achat et 241.50 dinars pour la vente. Ainsi, 100 euros s’échangent en dinar algérien contre 23.950 dinars à l’achat et contre 24.150 dinars à la vente, sur le marché noir des devises en Algérie.

De même, le dollar américain connaît une augmentation notable, oscillant autour de 220.00 dinars à l’achat et 222.00 dinars à la vente, révélant ainsi des écarts significatifs par rapport aux chiffres officiels. De son coté, le dollar canadien, par exemple, se négocie désormais à 159.00 dinars pour l’achat et à 161.00 dinars pour la vente. Quant au dirham émirati, il s’apprécie à 58.00 dinars algériens à l’achat et à 60.00 dinars algériens à la vente.

Euro dinar algérien, marché noir : les précisions du ministre des finances

Le ministre des Finances a récemment apporté des éclaircissements concernant l’imminente ouverture des bureaux de change en Algérie. Laaziz Faid a informé les députés que seules certaines catégories de personnes pourront effectuer des opérations de change lors de l’inauguration de ces bureaux.

Dans une réponse écrite à un député, le ministre a précisé que seuls les voyageurs à l’étranger pourront échanger leurs dinars contre des devises, mais dans la limite de l’allocation touristique, qui ne dépasse pas 100 euros. Les étudiants et les enseignants pourront également utiliser ces bureaux pour payer les frais liés à leurs études, stages ou missions à l’étranger. De même, les personnes malades nécessitant un suivi médical pourront bénéficier de cette possibilité.

La gestion des bureaux de change relève de la Banque d’Algérie, conformément à la nouvelle loi bancaire et monétaire. L’article 35 de cette loi confère à la Banque d’Algérie la responsabilité d’organiser le marché des changes, conformément à la politique définie par le conseil monétaire et bancaire, comme stipulé à l’article 145.

L’annonce de l’ouverture des bureaux de change officiels avait suscité l’espoir de l’éradication du marché noir des devises. Cependant, ce marché persiste et continue de dominer les opérations de change, avec des taux record pour l’euro et le dollar. Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances a souligné que la lutte contre le marché noir nécessite la collaboration de plusieurs ministères et institutions pour établir des règles de marché transparentes et un contrôle strict des opérations.

Laaziz Faid a également abordé la question de la libéralisation totale du dinar, soulignant les risques économiques potentiels associés à cette approche. Il a mis en garde contre une éventuelle fuite des capitaux et a souligné que la capacité de l’économie nationale à générer des revenus en devises est stable. Ainsi, la libéralisation totale du dinar pourrait entraîner une diminution de la demande de devises étrangères sans augmentation correspondante des revenus en devises, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur l’économie nationale.

Au final, malgré l’ouverture prochaine des bureaux de change officiels, le marché noir des devises devrait continuer à dominer les opérations de change en raison des restrictions qui s’appliquent à plusieurs catégories de personnes. Les devises étrangères devraient maintenir leurs niveaux élevés sur ce marché, avec des fluctuations potentielles en fonction des évolutions économiques et des politiques gouvernementales.

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