Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a mis l’accent, au cours de son intervention récente, sur plusieurs axes prioritaires concernant la sécurité publique et le développement local en Algérie. Parmi ces axes figure la nécessité d’accélérer la cadence des projets relatifs à l’aménagement des routes. Le responsable a demandé que ces travaux soient menés rapidement mais aussi selon les normes techniques indispensables, compte tenu de leur impact direct sur la sécurité routière. La modernisation du réseau de voirie est considérée comme une étape incontournable pour réduire les risques d’accidents et améliorer la fluidité de la circulation, un enjeu majeur dans de nombreuses régions du pays.
En parallèle à cette question des infrastructures routières, le ministre a abordé un autre sujet qui suscite une attention particulière : la réglementation liée à l’élevage des chiens dangereux et des chiens de garde. Saïd Sayoud a insisté sur l’importance d’une application stricte des textes législatifs déjà en vigueur, en soulignant la nécessité de faire respecter ces dispositions sans tolérance. L’objectif affiché est clair : limiter la présence et la circulation des chiens considérés comme dangereux dans les zones urbaines afin de préserver la sécurité des citoyens. Cette mesure vise à éviter des incidents qui peuvent survenir lorsque des chiens de grande taille ou d’une agressivité particulière circulent librement dans des espaces publics. En Algérie, la multiplication des cas d’agressions liées aux chiens a contribué à nourrir un débat sur la réglementation de leur élevage et sur les conditions dans lesquelles ces animaux doivent être encadrés.
Dans ce contexte, l’annonce du ministre constitue une étape supplémentaire vers la mise en place d’une restriction officielle. L’interdiction de la circulation des chiens dangereux et des chiens de garde dans les milieux urbains s’inscrit dans une logique de prévention, en réduisant les risques potentiels pour les habitants. Les villes, où la densité de population est élevée, représentent un espace particulièrement sensible à ce type de problématique. En Algérie, la présence croissante de chiens non encadrés dans les quartiers a souvent soulevé des inquiétudes parmi les riverains, qui craignent pour la sécurité de leurs enfants et de leurs familles. Le ministre a donc rappelé que cette décision n’est pas une mesure isolée, mais une application rigoureuse de textes déjà établis et qui nécessitent aujourd’hui un renforcement dans leur mise en œuvre.
Au-delà de la question de l’élevage des chiens, Saïd Sayoud a tenu à insister sur la mobilisation générale de l’ensemble des cadres et des responsables en Algérie pour accompagner efficacement le développement local. Il a souligné que cette mobilisation doit être profonde et durable, et qu’elle constitue un indicateur objectif d’évaluation de la performance des institutions. Autrement dit, l’efficacité de l’action publique sera mesurée à travers la capacité des responsables à prendre en charge de façon réelle et continue les besoins des citoyens et des collectivités.
Cette déclaration met en évidence une double orientation : d’un côté, la modernisation des infrastructures routières en Algérie, considérée comme un facteur clé de sécurité et de développement ; de l’autre, la régulation stricte de l’élevage des chiens, afin de garantir la tranquillité et la protection des habitants dans les zones urbaines. L’accent est mis sur la nécessité d’un respect ferme des lois existantes et sur une vigilance accrue quant à leur application.