En plein Ramadan 2025, un Algérien a réussi à tromper la vigilance des forces de sécurité d’Israel et à s’infiltrer dans l’un des quartiers les plus sensibles de Jérusalem-Est, suscitant une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo devenue virale, l’homme raconte son étonnement d’avoir pu circuler librement dans un secteur sous haute surveillance, réputé pour être l’un des plus protégés de la ville. Il affirme ne pas avoir été soumis à un contrôle strict, ce qui contraste avec les mesures sécuritaires habituellement appliquées aux visiteurs, en particulier ceux d’origine arabe ou musulmane.
L’Algérien explique dans sa publication qu’il a pu traverser des points de contrôle sans éveiller de soupçons et pénétrer dans le quartier juif, où il a observé de près le mode de vie des habitants d’Israel. Il a discrètement filmé son passage, capturant des images rares de la communauté orthodoxe en plein quotidien. Les vidéos montrent des hommes portant les traditionnels chapeaux noirs et des tzitzit dépassant de leurs vêtements, tandis que des familles vaquent à leurs occupations sous une surveillance policière permanente.
L’une des séquences qui a le plus interpellé les internautes est celle où il tombe nez à nez avec un drapeau marocain flottant sur un bâtiment. Le Maroc, ayant normalisé ses relations avec Israël en 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, entretient depuis une coopération économique et sécuritaire avec l’État hébreu. La présence visible de cet emblème dans un quartier aussi sensible a surpris l’auteur de la vidéo, qui n’a pas caché sa stupéfaction en le découvrant.
Cet événement a suscité un vif débat en ligne. Certains internautes saluent le courage et l’audace du jeune homme, qui a osé pénétrer dans un lieu aussi stratégique en plein mois de Ramadan, période de tension accrue dans la région. De nombreuses discussions ont également émergé sur la présence du drapeau marocain, certains y voyant un signe du renforcement des liens entre Israël et le royaume chérifien.
Alors que la vidéo continue de circuler sur les plateformes sociales, son auteur pourrait attirer l’attention des autorités israéliennes, qui surveillent de près ce type de contenu. Pour l’heure, il semble que son passage ait davantage soulevé des interrogations que provoqué une réelle crise sécuritaire, mais il illustre néanmoins les défis persistants liés à la gestion de l’accès aux sites sensibles de Jérusalem, où chaque geste peut être interprété comme un message politique ou un acte de défiance.
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