États-Unis : une cargaison de 3.5 milliards de dollars en route vers l’Algérie

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Une cargaison exceptionnelle en provenance des États-Unis est actuellement en route vers l’Algérie, marquant un tournant majeur dans la coopération agricole entre les deux pays. Cette cargaison, composée notamment de vaches laitières américaines, fait partie intégrante du projet « Baladna », un programme ambitieux d’une valeur de 3,5 milliards de dollars.

Selon un communiqué officiel de l’ambassade des États-Unis en Algérie publié mardi, cette cargaison ne se limite pas au simple transfert de bétail. Elle inclut également des innovations technologiques américaines, telles que les systèmes d’irrigation avancés de la société Valmont, qui contribueront à jeter les bases d’un secteur laitier moderne, autosuffisant et durable en Algérie. Ainsi, les États-Unis apportent à l’Algérie non seulement une cargaison matérielle, mais aussi un transfert de technologies agricoles de pointe, essentielles pour répondre aux enjeux alimentaires du pays.

Le projet « Baladna Algérie » se déploiera sur une superficie de 117 000 hectares dans la wilaya d’Adrar, dans le sud-ouest algérien, et est réalisé en partenariat entre la société qatarie « Baladna » et le Fonds national d’investissement algérien. L’objectif principal est de produire localement 50 % des besoins en lait en poudre de l’Algérie, réduisant ainsi significativement la dépendance du pays aux importations. Cette cargaison américaine, composée de vaches laitières et d’équipements agricoles, vise à doter le secteur laitier algérien de moyens modernes, capables de transformer la production locale en un secteur compétitif et durable.

Hier, à Alger, une première série de contrats d’une valeur de plus de 500 millions de dollars a été signée dans le cadre de la phase initiale du projet. Ces contrats concernent notamment l’acquisition d’équipements d’irrigation sophistiqués, de lignes de production, ainsi que le forage de puits pour assurer un approvisionnement en eau adéquat. La cargaison comprend également la fourniture de fer et de structures métalliques nécessaires à l’édification des infrastructures agricoles, ainsi que la mobilisation de bureaux d’études spécialisés dans la gestion de projets, la topographie, les analyses de sol et les études d’impact environnemental. Ces aspects techniques sont indispensables pour garantir la réussite de cette initiative d’envergure.

Les États-Unis, par le biais de cette cargaison, confirment leur engagement à accompagner l’Algérie dans le développement d’un secteur agricole modernisé. Cette coopération s’inscrit dans une dynamique plus large, visant à renforcer la sécurité alimentaire et à créer plus de 5 000 emplois directs dans la région d’Adrar. Ce projet est un levier important pour l’économie locale, notamment dans une région désertique où l’industrialisation agricole peut transformer durablement les conditions de vie et favoriser la croissance.

Au-delà de la simple importation de bétail, la cargaison en provenance des États-Unis symbolise une alliance stratégique entre deux pays qui cherchent à développer un partenariat gagnant-gagnant. Ce transfert d’expertise, de technologie et de ressources s’inscrit dans une volonté partagée de bâtir un avenir agricole résilient pour l’Algérie, avec des fermes intelligentes capables de produire du lait frais en grande quantité. Les États-Unis, à travers ce projet, renforcent leur présence sur le continent africain, tout en contribuant à la diversification des échanges économiques entre l’Amérique et l’Algérie.

Le projet Baladna, soutenu par cette cargaison américaine d’une valeur de 3,5 milliards de dollars, constitue un véritable défi pour l’Algérie, qui cherche à sécuriser son approvisionnement alimentaire et à réduire sa dépendance aux importations. Grâce à ces efforts conjoints, l’Algérie devrait pouvoir atteindre une autonomie partielle dans la production de lait en poudre, avec des effets positifs à long terme sur l’économie locale et la création d’emplois. Cette cargaison, riche en technologie et en potentiel, ouvre ainsi un nouveau chapitre dans la coopération entre les États-Unis et l’Algérie, marquant une étape décisive pour le développement agricole et industriel du pays.