Dans un reportage diffusé sur la chaîne DZ News, les caméras ont capturé un moment révélateur d’un contrôle douanier à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Un passager, à destination de l’étranger, a été intercepté pour une fausse déclaration de devises. Cet événement met en lumière la rigueur des douaniers algériens dans l’application des réglementations sur le transfert de capitaux et la lutte contre les infractions financières. La séquence, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité des débats sur les pratiques de certains voyageurs et sur l’importance de respecter les lois en vigueur.
Au poste douanier de l’aéroport d’Alger, la scène débute par un échange entre le passager et une agente des douanes. Lorsqu’on lui demande s’il a des devises à déclarer, l’homme affirme posséder 7 500 euros et 3 000 dinars algériens, un montant qu’il présente comme conforme à la réglementation. Il fournit également un avis de débit bancaire en réponse à la demande de la douanière. Cependant, cette dernière, suspicieuse face à l’attitude du voyageur, insiste pour savoir si d’autres sommes doivent être déclarées. Devant les dénégations répétées du passager, la décision est prise de le soumettre à un contrôle approfondi.
Escorté dans une pièce isolée, l’homme est soumis à une fouille corporelle minutieuse. C’est là que les suspicions des douaniers se confirment. Dans un paquet de cigarettes soigneusement dissimulé, les agents découvrent 2 500 euros supplémentaires. Ce stratagème, destiné à contourner la réglementation, constitue une infraction manifeste. Interrogé sur cette somme cachée, le passager n’a pas fourni d’explication cohérente, renforçant l’accusation portée contre lui.
Selon les douaniers exerçant à l’aéroport d’Alger, cette situation illustre une infraction à la législation et à la réglementation des changes en Algérie. Les sanctions pour non-respect de ces dispositions sont sévères. Elles incluent des peines d’emprisonnement allant de 2 à 7 ans, assorties d’amendes équivalant à dix fois le montant non déclaré, ainsi que la confiscation des fonds dissimulés. Dans ce cas précis, le passager risque de lourdes répercussions judiciaires. Ce type d’infraction est qualifié de tentative de fraude financière et vise à dissuader les pratiques illégales qui nuisent à l’économie nationale.
Devises, aéroport d’Alger : ce que dit la douane algérienne
L’importation et l’exportation de la monnaie sont des démarches soumises à des réglementations strictes, notamment en ce qui concerne les voyageurs entrants et sortants d’Algérie. La loi impose la déclaration des devises et autres moyens de paiement lorsqu’ils dépassent un certain seuil, tant pour les nationaux que pour les étrangers. Cette procédure vise à garantir la transparence des flux financiers et à lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent.
Selon la réglementation algérienne, tout montant égal ou supérieur à 1 000 euros ou son équivalent en d’autres devises doit être déclaré à la douane par les voyageurs nationaux, qu’ils soient résidents ou non-résidents. Les étrangers, eux, doivent déclarer toute somme équivalente à 5 000 euros ou plus. En plus de la monnaie, cette obligation s’étend également aux autres formes de paiement au porteur, comme les chèques de voyage et les effets de commerce. Il en va de même pour les titres de créances négociables, qu’ils soient au porteur ou endossables.
À l’entrée du territoire national, les voyageurs peuvent importer librement des devises, sans limitation de montant, à condition de remplir la formalité de la déclaration auprès des services des douanes. Cette souplesse permet aux voyageurs d’apporter des fonds nécessaires à leur séjour, tout en veillant à ce que les transferts de capitaux soient correctement enregistrés.
À la sortie du pays, les règles sont un peu plus strictes. Les voyageurs résidents et non-résidents peuvent exporter jusqu’à 7 500 euros ou son équivalent en d’autres devises, sous réserve de présenter un avis de débit bancaire, lequel justifie que la somme a été prélevée d’un compte devises ouvert en Algérie. Si la somme excède ce montant, le voyageur doit fournir une autorisation de change délivrée par la Banque d’Algérie, condition indispensable pour se conformer à la législation en vigueur.
Pour les voyageurs non-résidents, les procédures sont légèrement différentes. Ceux-ci peuvent exporter librement les billets de banque ou autres instruments négociables en monnaies étrangères librement convertibles qu’ils ont introduits en Algérie, sous condition de présenter un formulaire de déclaration d’importation visé par un guichet de la Banque d’Algérie ou une autre entité agréée. Ce formulaire atteste des opérations de change effectuées pendant leur séjour et sert de preuve pour les autorités douanières.
En ce qui concerne la procédure de déclaration, elle s’effectue directement auprès des services des douanes. Des formulaires de déclaration de la monnaie sont disponibles dans les bureaux de douane de l’aéroport ou du port, et un imprimé téléchargeable est aussi accessible pour faciliter les démarches des voyageurs. Cette formalité vise à assurer que les autorités douanières ont connaissance des montants d’argent circulant à travers les frontières.
Enfin, pour ce qui concerne l’entrée et la sortie du dinar algérien, seules les personnes résidentes en Algérie peuvent faire entrer et sortir des billets de banque en dinars. Cependant, cette somme est limitée à un montant de 10 000 dinars, soit l’équivalent d’un peu plus de 70 euros. Au-delà de cette somme, les voyageurs devront justifier l’origine des fonds et leur usage.
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