Exportation : l’Algérie va vendre 2 nouveaux produits pour 5 millions de dollars 

voyage Algérie contrats bagages investissements dollars règle 51/49 Algérie exportations exportation

Une nouvelle page s’écrit dans les relations commerciales entre l’Algérie et l’Arabie saoudite, avec la signature officielle de deux importants contrats d’exportation portant sur une valeur globale de cinq millions de dollars. C’est dans ce contexte que le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a supervisé hier jeudi la cérémonie de signature, marquant une étape significative dans la stratégie de diversification des débouchés économiques algériens, notamment vers les pays du Golfe.

L’accord en question vise à promouvoir les produits algériens sur les marchés étrangers, plus précisément dans la région du Moyen-Orient, où la demande croissante en produits frais et transformés ouvre de nouvelles perspectives pour les producteurs algériens. Le premier contrat, d’une valeur annuelle de trois millions de dollars, concerne l’exportation de tomates cerises. Il a été conclu entre l’entreprise algérienne « les fermes du sud », une filiale du Groupe Souakri, et la société saoudienne « Qouti », spécialisée dans l’importation et la distribution de produits alimentaires de qualité. Cet engagement témoigne non seulement du potentiel agricole algérien, mais aussi de la compétitivité de ses produits sur des marchés exigeants.

Le second contrat, tout aussi significatif, implique le groupe algérien « Labelle », reconnu pour ses produits transformés. Il a scellé un accord d’exportation de ses articles vers la même entreprise saoudienne « Qouti », pour une valeur estimée à deux millions de dollars par an. Cette double opération, cumulant cinq millions de dollars, représente un pas concret vers l’implantation durable des marques algériennes à l’international, avec des standards de qualité répondant aux normes des marchés du Golfe.

Les cérémonies de signature se sont déroulées dans un climat de coopération et de confiance mutuelle, illustrant les efforts soutenus des autorités algériennes pour encourager les opérateurs économiques locaux à s’ouvrir à l’exportation. Ces accords s’inscrivent par ailleurs dans la dynamique de la diplomatie économique mise en œuvre par le gouvernement algérien, qui mise sur les partenariats bilatéraux pour faire rayonner le savoir-faire national.

L’objectif annoncé est clair : faire de l’Algérie un acteur de plus en plus visible sur la scène commerciale régionale, en valorisant ses capacités agricoles et industrielles. Le choix des tomates cerises comme produit à forte valeur ajoutée reflète une volonté de cibler des créneaux porteurs, dans lesquels l’Algérie peut se démarquer grâce à ses atouts naturels et à l’engagement croissant de ses entreprises.

Avec cette initiative, l’Algérie confirme son ambition de devenir un fournisseur fiable pour les marchés du Moyen-Orient, tout en contribuant à renforcer ses recettes en devises et à créer une dynamique économique fondée sur la valorisation des productions locales. Le partenariat avec une société saoudienne comme Qouti, bien implantée dans la région, laisse entrevoir de futures opportunités de coopération dans d’autres filières exportables.

Enfin, cette opération d’exportation constitue un signal fort envoyé aux entrepreneurs en Algérie, les incitant à investir davantage dans la qualité, la logistique et la conformité des produits destinés à l’export. Si les tomates cerises et les produits de Labelle ouvrent la voie, d’autres filières agricoles et industrielles pourraient prochainement suivre, à mesure que les mécanismes d’accompagnement à l’export se renforcent. L’Algérie semble ainsi amorcer un virage prometteur dans sa stratégie économique extérieure, avec des partenariats qui, à terme, pourraient redéfinir son positionnement dans les échanges régionaux.