Le 13 janvier, sous la présidence du Président de la République Abdelmadjid Tebboune, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi historique qui marque une avancée significative dans la protection des droits des femmes en Algérie. Ce projet de loi, qui vise à prolonger la durée du congé de maternité, s’inscrit dans une série de réformes sociales qui témoignent de la volonté du gouvernement de promouvoir l’égalité entre les sexes et d’honorer le rôle fondamental joué par les femmes dans la société algérienne.
Le Président Tebboune a toujours placé la question de l’égalité hommes femmes en Algérie parmi ses priorités, et cette nouvelle mesure en est la preuve. Le congé de maternité, une des questions cruciales pour l’équilibre familial et la condition féminine, a été prolongé pour permettre aux mères de mieux concilier leur vie professionnelle et leur rôle primordial de mères. Cette décision historique intervient dans un contexte où les femmes algériennes continuent de se battre pour plus de droits et d’opportunités dans différents domaines, y compris dans le secteur du travail.
Selon les autorités, cette décision honorera les contributions des femmes algériennes, notamment celles qui ont marqué l’histoire du pays, en particulier durant la guerre de libération. Cette mesure a donc une portée symbolique importante, mettant en lumière le rôle irremplaçable des femmes dans le développement de la nation.
Le projet de loi a également pour objectif de garantir aux femmes des droits égaux en matière de salaires et d’avantages sociaux en Algérie. Une égalité qui dépasse le cadre législatif et touche directement la condition des femmes dans le monde du travail. La mise en œuvre de cette loi, au-delà de son caractère symbolique, permettra de réduire les inégalités entre hommes et femmes, notamment dans les domaines où ces dernières sont encore sous-représentées. Cela comprend des secteurs économiques, mais aussi les responsabilités politiques et administratives, où la participation des femmes demeure insuffisante.
Outre cette avancée significative en matière de droits des femmes, le Conseil des ministres a également abordé plusieurs autres sujets importants pour le pays. En vue de l’approche du mois de Ramadan, des mesures ont été prises pour prévenir toute perturbation sur les marchés. Le Président a insisté sur la surveillance rigoureuse des produits de première nécessité, et sur la nécessité d’agir contre la spéculation qui pourrait aggraver la situation économique pour de nombreuses familles. Il a clairement précisé que les contrevenants se verraient appliquer les sanctions les plus sévères, garantissant ainsi une gestion responsable des ressources durant cette période sensible.
Le dialogue social et la réorganisation des syndicats ont également été des points importants abordés. Le Président a souligné que l’État restait engagé à respecter les droits syndicaux et à soutenir une meilleure organisation du mouvement syndical. Selon lui, des syndicats forts et représentatifs sont essentiels pour améliorer les conditions de travail dans tous les secteurs, et ce, à travers une réforme législative qui vise à renforcer la voix des travailleurs dans le processus décisionnel.
Cette série de réformes et de décisions s’inscrit dans une volonté manifeste de moderniser le pays et de renforcer sa stabilité sociale. L’adoption de cette loi sur le congé de maternité constitue un message fort envoyé aux femmes algériennes, tout en réaffirmant les principes fondateurs de la nation. L’égalité entre les hommes et les femmes, l’une des grandes revendications du mouvement féministe algérien, se voit ainsi progressivement inscrite dans les textes législatifs, un pas de plus vers une société plus juste et équilibrée.
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