Fini dimanche 25 mai, le Salon de l’Algérie à Lyon fait encore parler en France, quelques jours après sa clôture. Si l’événement se voulait festif, culturel et représentatif d’une Algérie multiple et vibrante, son déroulement a laissé place à une certaine frustration, tant chez les visiteurs que chez les médias français, qui continuent de solliciter les organisateurs pour des explications. À Lyon, le salon de l’Algérie, qui s’est tenu au Groupama Stadium de Lyon-Décines, a rassemblé une foule si dense que l’organisation s’est retrouvée dépassée. Ce n’est donc pas un simple salon qui s’est terminé, mais un épisode encore vif dans l’actualité culturelle franco-algérienne.
Dès l’ouverture du Salon de l’Algérie à Lyon, les files d’attente ont commencé à se former, et très vite, l’accès est devenu difficile, voire impossible pour de nombreux détenteurs de billets. Le Groupama Stadium, pourtant vaste, a rapidement atteint sa capacité d’accueil. De nombreux visiteurs, ayant pourtant payé leur entrée, ont été priés de faire demi-tour, provoquant colère et incompréhension. Sur les réseaux sociaux, les témoignages affluent. Ils évoquent l’enthousiasme déçu de milliers de personnes qui espéraient retrouver un peu de l’Algérie à Lyon, à travers ses stands, ses produits, ses animations. L’événement a ainsi fait parler de lui bien au-delà de la capitale des Gaules, jusqu’à faire réagir la presse française.
Sollicités à de multiples reprises par les journalistes depuis le 26 mai, les organisateurs du Salon de l’Algérie à Lyon n’ont pas souhaité s’exprimer publiquement sur la suite de l’événement. Les questions restent en suspens : un remboursement est-il envisagé pour ceux qui n’ont pas pu entrer ? Une deuxième édition est-elle à l’étude dans un lieu plus grand ? Pour l’instant, aucune réponse officielle n’a été donnée, et cela continue d’alimenter les discussions. Car oui, même fini, le Salon de l’Algérie à Lyon fait encore parler en France, preuve de l’importance de l’événement et de l’attente qu’il avait suscitée.
Sur son site internet, l’organisation a tout de même publié un court message, précisant que le nombre d’entrées autorisées pour le dimanche 25 mai avait été atteint en tenant compte également des visiteurs n’ayant pas pu accéder le samedi. L’achat de nouveaux billets, en ligne ou sur place, a donc été suspendu. Le ton est resté sobre mais empreint de regrets : « Nous tenons à nous excuser sincèrement pour la gêne occasionnée et vous remercions d’être venus si nombreux ! » Peut-être un mea culpa tardif pour certains, mais la reconnaissance d’un engouement sous-estimé.
La journée du samedi a concentré la majorité des tensions, entre attentes interminables et informations floues. Les 4 500 places prévues à l’intérieur ont été rapidement occupées, laissant à l’extérieur une foule dense, parfois excédée. Plusieurs personnes ont exprimé leur déception, pointant du doigt l’absence de certains produits algériens, notamment artisanaux, et une gestion jugée désordonnée. Une internaute résume : « Pas de file dédiée pour les billets achetés à l’avance, aucun personnel pour nous guider, et très peu de stands typiquement algériens. Dommage. »
L’événement n’en reste pas moins historique : c’était la première fois que le Salon de l’Algérie se tenait à Lyon. Ce premier essai, bien que chaotique, a attiré une audience massive, preuve que l’Algérie conserve une place forte dans le cœur des diasporas et des curieux. Fini, le Salon de l’Algérie à Lyon fait encore parler en France, non seulement pour ses ratés logistiques, mais aussi pour ce qu’il représente symboliquement : une volonté de rapprocher les cultures, malgré les imperfections.
Les animations prévues le samedi soir ont été annulées pour raisons techniques et de sécurité. Au lieu de se prolonger jusqu’à 22h comme annoncé, le salon a fermé à 20h. Là encore, les visiteurs ont exprimé leur mécontentement, regrettant le manque de communication et l’absence d’anticipation. La demande de remboursement a pris de l’ampleur sur les réseaux, et certains évoquent déjà un recours collectif.
Ainsi, même terminé, le Salon de l’Algérie à Lyon fait encore parler en France. Un événement qui devait être une vitrine culturelle s’est transformé en débat public sur l’organisation, la gestion de l’affluence, et le respect des visiteurs. Une chose est sûre : si une nouvelle édition est envisagée, elle sera attendue au tournant.