Une nouvelle plainte vient d’être déposée à Marseille contre Louis Sarkozy, accusé d’incitation à la violence et d’apologie de crimes de guerre. Le président de l’association « Présence Citoyenne » et membre fondateur de la Fédération Algérienne (FED’AL), a saisi la justice française pour demander des poursuites à l’encontre du chroniqueur de LCI. Le parquet de Marseille a pris acte de la plainte contre le fils de l’ex président français Nicolas Sarkozy. Cette action fait suite à des propos polémiques tenus par Louis Sarkozy, dans lesquels il aurait appelé à « brûler l’ambassade » algérienne et justifié l’assassinat de civils palestiniens.
L’affaire prend une ampleur considérable, plusieurs organisations ayant réagi fermement aux déclarations incriminées. L’Etat algérien, par l’intermédiaire de son ambassade en France, a déposé une plainte officielle. L’association SOS Racisme a, quant à elle, adressé un signalement au procureur de la République de Paris, estimant que ces propos constituent « une incitation à un acte criminel » et une « banalisation des appels à la violence ». L’Union Algérienne, une association lyonnaise représentée par Maître Nabil Boudi, a également engagé une action en justice contre ces déclarations jugées dangereuses.
Dans un communiqué transmis à la rédaction de DNAlgérie, le président de ladite association affirme que « la liberté d’expression ne saurait justifier des appels à la violence » et insiste sur la nécessité de poursuites judiciaires pour « protéger la dignité et la sécurité de tous ». Il dénonce des propos irresponsables qui, selon lui, « compromettent la sécurité des institutions diplomatiques ainsi que celle des diplomates algériens en poste en France ».
L’Organisation Mondiale de Sécurité et Criminalité (OMSAC) a également exprimé son indignation face à ces propos, les qualifiant d’incitation manifeste à la violence et d’atteinte aux principes du droit international. L’organisme a annoncé avoir saisi plusieurs autorités, y compris le parquet de Paris et des institutions internationales, afin d’examiner cette affaire et éventuellement engager des poursuites.
En parallèle, des extraits de l’intervention de Louis Sarkozy sur LCI ont été retranscrits et transmis au procureur de la République dans le cadre de la plainte. Ces documents attestent clairement d’une « incitation à l’assassinat de civils palestiniens innocents ».
L’affaire suscite une vive réaction au sein de la communauté algérienne en France ainsi que chez de nombreux militants des droits de l’homme. Cette cette plainte vise, selon la FED’AL à « faire constater officiellement les faits et engager des poursuites judiciaires » afin d’éviter que de tels propos ne soient tolérés dans le débat public. Il insiste sur la nécessité d’une justice impartiale qui ne laisse place à aucune « provocation pouvant mener à des dérives dangereuses ».
Le dossier est désormais entre les mains de la justice française, et l’évolution de cette affaire sera suivie de près par les associations engagées dans la lutte contre les discours haineux et la violence. En attendant, les réactions continuent de fuser sur les réseaux sociaux, certains appelant à des sanctions exemplaires pour de tels propos. Cette affaire pourrait bien ouvrir un nouveau débat sur les limites de la liberté d’expression en France et sur la responsabilité des personnalités publiques dans leurs prises de parole.
L’État algérien a également déposé plainte contre Louis Sarkozy
Il est à rappeler que, les autorités algériennes ont officiellement déposé plainte contre Louis Sarkozy auprès d’une juridiction française. Cette action judiciaire fait suite aux déclarations controversées du fils de l’ancien chef d’État français, qui ont suscité une vague d’indignation.
DNAlgérie a appris que, « l’État algérien, par l’entremise de son ambassade en France, a officiellement déposé plainte auprès de la juridiction française compétente à l’encontre de Louis Sarkozy, suite à ses propos graves et ses menaces de brûler cette mission diplomatique ». Ces propos, tenus lors d’un entretien avec Le Monde, ont rapidement provoqué des réactions, notamment du côté de la communauté algérienne en France et des associations engagées dans la lutte contre les discours de haine.
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