L’Algérie et ses représentants en France se retrouvent de plus en plus sous le feu des attaques de certains groupuscules hostiles. Après l’influenceur algérien « Iyasoony », régulièrement pris pour cible pour ses vidéos promouvant la culture algérienne, c’est maintenant au tour de « La Feuille des Aurès », une boucherie-traiteur située à Villejuif en Ile de France, d’être la cible d’une violente campagne de haine. Son tort ? Avoir exprimé son amour pour l’Algérie, sans même évoquer le Maroc.
Tout commence lorsqu’un simple message de soutien à l’Algérie est publié par le gérant de l’établissement, un Algérien fier de son identité. Il déclare publiquement : « Je serai toujours avec l’Algérie, quoi qu’il arrive. » Une phrase anodine qui ne contient aucune attaque envers qui que ce soit, mais qui suffit à déclencher un torrent de haine. Très vite, les insultes fusent, les menaces de mort se multiplient, et des appels au boycott émergent, orchestrés par des groupes bien identifiés.
Ce n’est pas un cas isolé. « Iyasoony », influenceur très apprécié pour son contenu mettant en avant la gastronomie, l’histoire et la culture algérienne, est lui aussi souvent pris pour cible par des Marocains. À chaque vidéo où il met en avant les traditions de son pays, il est systématiquement attaqué par des commentaires haineux. Son seul « crime » ? Défendre le patrimoine de son pays d’origine.
Cette mécanique de harcèlement vise tout ce qui valorise l’Algérie. La cheffe Shérazade, figure incontournable de la cuisine algérienne en France, a elle aussi été victime d’attaques pour avoir promu les recettes du terroir algérien. Les réseaux sociaux sont devenus un terrain où tout Algérien affichant ouvertement son identité se retrouve confronté à une vague de lynchage numérique.
Face à cette hostilité, un appel à la solidarité s’impose. Il est essentiel de soutenir ceux qui défendent et promeuvent la culture algérienne, que ce soit à travers la gastronomie, l’art ou les médias. « La Feuille des Aurès » représente un commerce de proximité ancré dans la tradition culinaire algérienne sis en Ile de France, tout comme « Iyasoony » et la cheffe Shérazade incarnent une Algérie fière et ouverte sur le monde. L’acharnement contre eux ne doit pas rester sans réponse.
Loin de se laisser intimider, le gérant de la boucherie a tenu à s’exprimer sur la situation. Dans un témoignage adressé à DNAlgérie, il affirme : « Il y a un groupuscule de Marocains anti-algériens que rien n’arrête. Mais j’ai surtout envie qu’il y ait un sursaut algérien ! On se sent terriblement seul ! Nous n’aurions pas le droit de soutenir notre pays, contrairement à eux qui idolâtrent leur Roi ! J’aimerais plutôt une sorte de convention de soutien. »
Ces mots résonnent comme un cri du cœur, une demande d’unité face aux tentatives de marginalisation de la culture algérienne en France. Plutôt que de se replier, il est temps de soutenir activement ceux qui portent haut les couleurs de l’Algérie. Loin d’une guerre virtuelle stérile, il s’agit simplement de défendre son identité et de revendiquer son droit à l’expression, sans crainte des représailles.
Ce climat délétère ne doit pas décourager ceux qui, par passion et conviction, continuent à valoriser l’Algérie et son patrimoine. Plus que jamais, l’unité et la solidarité sont de mise pour préserver cette richesse culturelle et la faire rayonner, malgré les pressions et les attaques.
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