France : après son crash, l’Algérien Isack Hadjar réalise un exploit retentissant

Isack Hadjar

En quelques jours, Isack Hadjar est passé d’un cauchemar à un exploit retentissant. Après une première expérience en Formule 1 marquée par un crash dès le tour de formation lors du Grand Prix d’Australie, le jeune Franco-Algérien a rebondi de manière spectaculaire en Chine. Alors que les doutes planaient sur ses capacités à gérer la pression du plus haut niveau, il a répondu avec éclat lors des qualifications à Shanghai, signant une performance qui a surpris jusqu’aux plus sceptiques.

Dès la Q1, Hadjar a envoyé un signal fort en décrochant le deuxième meilleur temps, devançant des pilotes chevronnés et prouvant qu’il avait retenu les leçons de Melbourne. En Q2, il a confirmé sa montée en puissance en se classant quatrième, avant de finalement décrocher une septième place en Q3. Ce résultat, bien au-delà des attentes, le place devant son coéquipier chez Racing Bulls, Yuki Tsunoda, et le propulse dans un groupe prestigieux, au milieu des Ferrari et des Mercedes.

Ce sursaut de performance n’a pas échappé à Helmut Marko, l’homme clé du programme Red Bull, connu pour son exigence et ses critiques acerbes. Après avoir exprimé des réserves sur Hadjar à la suite de son crash en Australie, Marko a cette fois salué son engagement et ses progrès. « Il fait un travail vraiment impressionnant », a-t-il concédé, preuve que le jeune pilote a su transformer la déception en motivation pour s’imposer dans un univers impitoyable.

Pourtant, malgré cette performance qui lui permettra de s’élancer de la septième position sur la grille du Grand Prix de Chine, Hadjar n’a pas laissé éclater sa joie. Toujours ambitieux, il a déclaré au micro de Canal+ : « J’aurais pu faire mieux que septième, je suis un peu dégoûté. » Une déclaration qui en dit long sur son état d’esprit. À seulement 19 ans, il démontre déjà une mentalité de champion, refusant de se satisfaire d’une belle prestation et visant plus haut.

Son objectif est désormais clair : marquer ses premiers points en Formule 1 et s’installer durablement parmi l’élite. Si le week-end australien avait soulevé des questions sur son avenir, celui de Shanghai apporte une réponse limpide. Entre l’ombre et la lumière, Isack Hadjar a choisi de briller.

Isack Hadjar : tout comprendre sur le système de qualification

Moment de tension extrême et d’adrénaline pure, la séance de qualifications en Formule 1 est un élément clé du week-end de course. C’est à ce moment précis que les pilotes poussent leurs monoplaces à la limite, chaussés des pneus les plus performants et avec un réservoir d’essence allégé pour maximiser la vitesse. L’objectif est simple : décrocher la meilleure position possible sur la grille de départ du Grand Prix, ou de la Course Sprint selon le format du week-end.

Le système de qualifications s’articule autour de trois sessions éliminatoires successives. Tout commence avec la Q1, une première phase de 18 minutes où les 20 pilotes prennent la piste en même temps. À l’issue de cette session, seuls les 15 plus rapides décrochent leur ticket pour la Q2, tandis que les cinq moins performants sont éliminés et définissent les dernières places de la grille. Une fois en Q2, le chronomètre se réduit à 15 minutes et l’intensité monte d’un cran. Là encore, les cinq pilotes les plus lents sont écartés, laissant les dix meilleurs s’affronter pour la Q3, la dernière et plus importante étape.

Durant la Q3, les dix pilotes encore en lice disposent de 12 minutes pour signer le meilleur temps possible. C’est dans ce dernier round que se joue la pole position, synonyme de départ en première ligne le jour de la course. Les équipes affinent alors leurs stratégies, optimisant l’utilisation des pneus tendres et profitant des moindres opportunités offertes par l’évolution de la piste. Chaque millième de seconde compte, et les écarts peuvent être infimes entre les meilleurs.

Le format des qualifications varie légèrement lorsqu’un week-end de course Sprint est au programme. Dans ce cas, les sessions sont plus courtes et appelées SQ1, SQ2 et SQ3. La première dure 12 minutes, la deuxième 10 et la dernière seulement 8. Une autre spécificité du format Sprint est l’imposition des pneus : les médiums en SQ1 et SQ2, puis les tendres en SQ3. Cette organisation compacte maintient une intensité maximale en un temps réduit, offrant un spectacle intense aux spectateurs.

Cependant, même si un pilote manque son Sprint, tout n’est pas perdu. Le lendemain, il aura une nouvelle chance lors des qualifications classiques qui détermineront l’ordre de départ du Grand Prix. Ainsi, quelles que soient les conditions, chaque séance de qualifications en Formule 1 représente un défi où talent, stratégie et précision doivent s’aligner parfaitement pour viser le sommet de la grille.

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