En France, un médecin algérien a récemment attiré l’attention des internautes en livrant un témoignage franc et sans détour sur sa situation professionnelle. Interrogé dans le cadre d’un micro-trottoir, ce praticien algérien installé en France depuis plusieurs années a révélé percevoir un revenu mensuel inférieur à 2000 euros, malgré son statut de médecin généraliste et son expérience dans un service hospitalier spécialisé.
Ce médecin algérien, établi en France depuis six ans, a expliqué qu’il exerce dans un service de diabétologie au sein du système hospitalier public français. Malgré son engagement et ses dix années d’études en médecine effectuées en Algérie, il affirme ne pas être rémunéré au même niveau que ses confrères ayant obtenu leurs diplômes en France ou dans d’autres pays de l’Union européenne. Ce décalage salarial, qu’il impute directement à l’origine de sa formation, constitue selon lui une réalité partagée par de nombreux professionnels de santé étrangers, notamment ceux que l’on appelle les PADHUE, c’est-à-dire les praticiens à diplôme hors Union européenne.
Dans son témoignage, ce médecin algérien précise que sa rémunération reste bloquée sous la barre des 2000 euros nets par mois, une somme qui peut paraître modeste au regard des longues études entreprises, de l’expérience acquise et de la charge de travail exercée dans un environnement hospitalier souvent tendu. En France, la question des médecins formés à l’étranger soulève depuis plusieurs années des débats récurrents, tant sur le plan de la reconnaissance des compétences que sur celui de l’intégration au sein du corps médical national. Le médecin algérien interviewé ne fait pas exception à cette problématique et souligne que, comme beaucoup d’autres dans sa situation, il doit constamment prouver sa légitimité, malgré ses compétences reconnues sur le terrain.
Il ajoute que les médecins algériens, comme lui, jouent souvent un rôle crucial dans le maintien des services hospitaliers, notamment dans les zones où le manque de personnel est critique. Pourtant, malgré leur implication quotidienne, leurs conditions de rémunération restent en deçà des standards attendus pour un médecin exerçant en France. Dans le cas précis de ce médecin algérien, la somme inférieure à 2000 euros par mois qu’il perçoit contraste avec le niveau de vie et les responsabilités inhérentes à son métier.
Interrogé sur ses intentions d’avenir, ce médecin algérien, en poste en France, indique qu’il ne prévoit pas de quitter l’Hexagone pour exercer dans un autre pays. Son choix est motivé par des raisons personnelles et familiales. En effet, il souligne que toute sa famille réside aujourd’hui en France, ce qui le pousse à rester malgré les défis professionnels qu’il rencontre. Ce constat met en lumière les dilemmes auxquels sont confrontés de nombreux médecins étrangers en France, notamment les médecins algériens, partagés entre la volonté de poursuivre leur carrière dans un cadre stable et les obstacles administratifs et financiers qui persistent.
@avner_26 Les Padhues sont payés une misère 🤯 Vous en pensez quoi que les médecins diplômés hors union européenne sont 3 fois moins bien payé que les médecins européens pour les mêmes missions réalisées ?! 👀😂 Quel est votre métier et quel est votre salaire ? 🤔🎤 #metier #salaire #medecin #padhue #interne #algerie #microtrottoir #medecingeneraliste #hopital #unioneuropeenne
Le cas de ce médecin algérien, qui touche moins de 2000 euros par mois en France malgré son expertise et son investissement, reflète une situation plus large concernant les conditions de travail des praticiens formés hors de l’Union européenne. Son témoignage relance la réflexion sur les mesures à prendre pour mieux valoriser ces compétences au sein du système de santé français, en particulier dans un contexte où la pénurie de personnel médical devient un enjeu critique pour de nombreux établissements.
À travers cette déclaration publique, ce médecin algérien installé en France met en lumière une réalité que vivent quotidiennement beaucoup d’autres professionnels venus d’Algérie ou d’autres pays hors UE. Leurs parcours, bien qu’empreints de compétence et de dévouement, restent souvent freinés par des barrières administratives et salariales qui rendent leur situation complexe. Le sujet reste d’actualité et soulève des interrogations importantes sur la politique de reconnaissance des diplômes étrangers dans le domaine de la santé en France.