Dans un geste d’une noblesse rare, le Consul d’Algérie à Créteil, en région parisienne, a récemment éclairé le Ramadan 2024 de sa lumière bienveillante.
La période du Ramadan est un moment sacré pour de nombreux musulmans à travers le monde, marquée par le jeûne, la prière et la réflexion spirituelle. C’est aussi une période de solidarité et de partage, où la communauté se rassemble pour rompre le jeûne et célébrer dans un esprit de fraternité.
C’est dans cet esprit que le consulat algérien à Créteil a décidé, suite aux multiples réclamations, d’ouvrir ses portes plus tôt que d’habitude, à 7h30 du matin, pendant les derniers jours du Ramadan 2024. Cette décision a été prise par le Consul d’Algérie à Créteil pour offrir un accueil chaleureux aux ressortissants algériens, et pour leur épargner les longues attentes, en étant debout, à l’extérieur de la représentation diplomatique algérienne.
Outre le consulat algérien à Créteil, des opérations de solidarité ont été organisées durant tout le mois sacré sous forme d’iftars collectifs au sein même du consulat d’Algérie à Bobigny. Ces repas de rupture du jeûne ont eu lieu quotidiennement dans une atmosphère empreinte de fraternité et de partage, sous la supervision directe du Consul lui-même.
Le consul d’Algérie de Nanterre doit s’inspirer de celui de Créteil
Il est à signaler que, le Ramadan 2024 en France a été marqué par un incident regrettable au Consulat d’Algérie à Nanterre, où une dame a été confrontée à une expérience humiliante et déconcertante. Son récit, partagé à travers une vidéo virale sur les réseaux sociaux, a mis en lumière les lacunes criantes dans les services consulaires, notamment au sein du Consulat d’Algérie à Nanterre.
Dès le début, la dame a été confrontée à des informations contradictoires concernant les horaires d’ouverture du Consulat. Les indications sur Google étaient incorrectes, laissant entendre que les portes s’ouvraient à 9 heures, alors qu’en réalité, l’ouverture était à 8 heures. Cette confusion initiale a jeté les bases d’une série de frustrations et de déceptions.
Son objectif était simple : obtenir sa carte consulaire, une démarche qui aurait dû être fluide et accessible. Cependant, malgré deux ans passés en France, elle n’avait toujours pas réussi à obtenir ce document essentiel. Pire encore, elle devait d’abord obtenir sa carte consulaire avant de pouvoir renouveler sa carte nationale d’identité, ce qui a compliqué davantage les choses.
Le récit de la dame révèle une série d’obstacles dans sa quête pour obtenir sa carte consulaire. À chaque visite au Consulat, elle était confrontée à de nouveaux défis et à des règles changeantes, ce qui rendait le processus frustrant et épuisant. Lors de sa première tentative, elle est arrivée à l’heure pour découvrir que la liste des personnes pour la carte consulaire avait été clôturée plus tôt que prévu, rendant ainsi ses efforts vains.
Par la suite, malgré ses tentatives pour s’adapter en arrivant plus tôt, elle a continué à rencontrer des difficultés, les tickets étant distribués de manière confuse et injuste, donnant la priorité à ceux qui souhaitaient renouveler leur passeport. La frustration a finalement atteint un point critique lorsque la dame a exprimé son mécontentement face à l’absence d’organisation et aux injustices qu’elle subissait. Au lieu de recevoir une réponse compatissante, elle a été confrontée à des hurlements et à des agressions verbales de la part du personnel du Consulat.
Son témoignage, diffusé à travers les réseaux sociaux, a suscité une vague d’indignation et a mis en lumière les failles importantes dans les services consulaires. Les réactions des internautes ont été unanimes : une réforme urgente est nécessaire pour garantir un traitement équitable et respectueux de tous les ressortissants, quel que soit leur pays d’origine.
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