Les visas d’études pour la France suspendus pour les Algériens ? La réponse est non. Malgré les inquiétudes suscitées ces dernières semaines, la réalité est tout autre : non seulement la France n’a pas suspendu les visas d’études pour les étudiants algériens, mais leur nombre a même augmenté. France : le nombre de visas accordés aux étudiants algériens est en hausse, un constat qui vient apaiser les tensions et redonner espoir à ceux qui ont construit tout un projet de vie autour de leurs études en France.
L’annonce avait été redoutée, voire anticipée, à cause d’un contexte diplomatique tendu entre Paris et Alger. Tout a commencé le 6 août dernier, lorsque le président Emmanuel Macron, dans une lettre adressée à son Premier ministre, a exigé un durcissement de la politique des visas à l’égard de l’Algérie. Le document évoquait clairement un refus potentiel des visas de long séjour, quelle que soit la catégorie de demandeurs. Dans cette formulation, beaucoup ont vu la possibilité que les visas d’études, eux aussi, soient frappés de plein fouet par la mesure. Pour les étudiants algériens, la perspective d’un refus massif était une véritable source d’angoisse.
Or, les visas d’études sont par définition des visas de long séjour, indispensables pour rejoindre les universités françaises. Chaque année, plusieurs milliers d’étudiants algériens déposent leur dossier auprès de Campus France avec l’espoir d’intégrer un établissement en France. Déjà compliquée, la procédure risquait alors de se transformer en parcours impossible. Les familles redoutaient de voir des années de travail et de préparation réduites à néant, et certains candidats envisageaient même de renoncer à leur rêve de poursuivre leurs études en France.
Mais au fil des semaines, des signaux rassurants ont commencé à émerger. À Alger, l’ambassade de France, les consulats et les services de Campus France ont communiqué, parfois de manière indirecte mais volontaire, pour indiquer que les étudiants algériens ne seraient pas directement touchés par ces restrictions. Une promesse implicite, qui attendait toutefois d’être confirmée par des chiffres officiels.
La confirmation est tombée ce lundi 29 septembre, et elle a pris tout le monde de court : 8 351 étudiants algériens ont obtenu un visa d’études de type D pour l’année universitaire 2025-2026. Ce chiffre n’est pas seulement important, il est historique, puisqu’il représente une augmentation de plus de 1 000 visas par rapport à l’année précédente, soit une progression de 13,6 %. France : les visas d’études suspendus pour les Algériens ? Non, au contraire, le mouvement est ascendant, et cette réalité renverse totalement la perception initiale.
Selon les précisions de l’Ambassade, 87 % des étudiants admis dans le cadre de la procédure « Études en France » ont obtenu leur visa. Cela prouve que la voie institutionnelle demeure efficace, et que la préparation des dossiers continue d’être la clé d’un projet réussi. Pour beaucoup d’étudiants algériens, ce pourcentage est bien plus qu’une statistique : c’est un encouragement, un signe que leurs efforts portent leurs fruits et que la France reste ouverte à leur ambition académique.
Ce constat est également porteur de sens dans la relation franco-algérienne. Alors que la crise diplomatique s’est traduite par des discours fermes et des tensions visibles, la question des visas d’études prend une dimension symbolique. Accorder plus de visas aux étudiants algériens, c’est maintenir un pont, un lien humain et intellectuel qui dépasse les divergences politiques. Les universités françaises accueillent ainsi une nouvelle génération d’étudiants, motivés et porteurs de projets, qui participeront à enrichir la coopération scientifique, culturelle et linguistique entre les deux pays.
L’Ambassade a même profité de la publication des chiffres pour lancer un message clair : les candidats qui souhaitent poursuivre leurs études en France l’an prochain doivent déjà préparer leur dossier. La campagne Campus France s’ouvre dès le 1er octobre, et les étudiants sont invités à se lancer sans attendre. Cette invitation est un signe fort de continuité, presque un encouragement à ignorer le bruit médiatique pour se concentrer sur l’essentiel : la réussite de son projet académique.
En définitive, l’idée que la France aurait suspendu les visas d’études pour les Algériens relève de la rumeur plus que du fait. Les chiffres officiels racontent une autre histoire, celle d’un accroissement des opportunités et d’une ouverture maintenue malgré un contexte politique difficile. France : les visas d’études suspendus pour les Algériens ? Non. France : le nombre de visas accordés aux étudiants algériens est en hausse. Et pour tous ceux qui rêvent de poursuivre leur parcours universitaire en France, cette réalité vaut toutes les déclarations.