France : Marion Maréchal (Le Pen) risque gros après avoir attaqué une Algérienne

Algérienne Marion Maréchal

Marion Maréchal, figure politique française, fait face à une situation délicate après avoir visé une Algérienne résidant en France. La journaliste Hana Ghezzar Bouakkaz a pris la décision de poursuivre la militante d’extrême droite pour cyberharcèlement, déclenchant ainsi une série d’événements qui mettent en lumière les défis liés à la sécurité en ligne et à la protection des individus contre la haine sur Internet.

La décision de Hana Ghezzar de porter plainte a été annoncée publiquement sur son compte Twitter, où elle a partagé sa volonté de prendre des mesures légales contre le cyberharcèlement dont elle est victime. Son avocat, M. Boudi Nabil, a été mandaté pour entreprendre les démarches nécessaires afin de déposer une plainte formelle contre Marion Maréchal.

Le différend entre les deux femmes a commencé le 16 février dernier, lorsque Hana Ghezzar a invité les Algériens de France à se joindre à un rassemblement organisé à Paris pour commémorer la Journée du chahid. Cette invitation a suscité une réaction virulente de la part de Marion Maréchal, qui a répondu par un tweet controversé accusant l’Algérienne de France d’apologie de crime de guerre.

Cette accusation a été largement condamnée sur les réseaux sociaux et a entraîné une avalanche de commentaires haineux dirigés contre Hana Ghezzar, y compris des menaces de mort. Confrontée à cette situation alarmante, la journaliste a décidé de ne pas rester passive et de défendre ses droits en saisissant la justice.

L’avocat de Hana Ghezzar a souligné que le cyberharcèlement dont elle est victime constitue une infraction grave et que des mesures légales appropriées doivent être prises pour protéger son intégrité et celle de sa famille. Il a également noté que la loi française prévoit des sanctions sévères pour les auteurs de harcèlement en ligne, allant jusqu’à des peines de prison et des amendes considérables.

La plainte déposée par Hana Ghezzar met en lumière les risques auxquels sont confrontés de nombreux individus sur Internet, en particulier ceux qui s’expriment sur des questions sensibles telles que la politique et la société. Elle souligne également l’importance de sensibiliser le public aux dangers du cyberharcèlement et de renforcer les mesures de sécurité en ligne pour protéger les droits fondamentaux des individus.  » L’auteur d’un harcèlement en ligne risque jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 € d’amende. », signale d’ailleurs le site web du gouvernement français Service Public.

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