Un vent de stupéfaction a soufflé sur le paysage politique français après les déclarations explosives de Louis Sarkozy. Le fils de l’ancien président Nicolas Sarkozy a surpris tout le monde en suggérant ouvertement que la France fasse appel à Donald Trump pour faire pression sur l’Algérie. Une idée qui a immédiatement déclenché une vague de réactions, tant du côté des analystes que des personnalités politiques.
Lors d’une récente intervention sur une chaîne de télévision française, Louis Sarkozy a tenu des propos qui n’ont pas tardé à enflammer le débat. sur l’Algérie. Il a pointé du doigt l’inaction supposée de la France dans l’affaire de Boualem Sansal, écrivain et intellectuel dont la situation suscite de nombreuses préoccupations. « Je veux qu’on m’explique : qu’avons-nous fait concrètement pour pousser l’Algérie à libérer Boualem Sansal ? », a-t-il lancé d’un ton incisif, laissant entendre que Paris manquait de fermeté dans ses démarches diplomatiques.
Mais ce qui a surtout fait bondir l’opinion, c’est la solution qu’il a proposée. Selon Sarkozy, la France devrait s’appuyer sur Donald Trump, connu pour son approche sans concession en matière de relations internationales, pour faire fléchir l’Algérie. « La politique du rapport de force est ancrée dans le personnage de Donald Trump, pourquoi ne pas aller le voir et lui proposer quelque chose comme lui offrir des usines françaises par exemple, et lui demander en retour d’intervenir en faveur de la France contre l’Algérie pour la faire fléchir ? », a-t-il suggéré, sans filtre.
La déclaration a immédiatement provoqué une onde de choc, y compris parmi les présents sur le plateau. Même dans son propre camp, peu de voix se sont élevées pour défendre une telle approche, jugée à la fois hasardeuse et diplomatiquement risquée. Si certains ont tenté de relativiser ses propos, d’autres n’ont pas hésité à dénoncer une prise de position irresponsable, qui pourrait envenimer davantage les relations déjà complexes entre la France et l’Algérie.
Pour nombre d’observateurs, l’idée d’instrumentaliser l’influence de Donald Trump pour obtenir des sanctions contre un pays tiers pose de sérieuses questions sur l’éthique et la souveraineté de la politique étrangère française. Certains analystes estiment que cette approche reviendrait à troquer une partie de l’économie nationale contre une ingérence américaine dans un dossier hautement sensible. Une stratégie qui, selon eux, risquerait de nuire aux intérêts de la France bien plus qu’elle ne servirait sa cause.
D’un autre côté, certains y voient un simple coup médiatique destiné à faire parler. Louis Sarkozy, bien que relativement discret sur la scène politique, n’en est pas à sa première déclaration controversée. Habitué à des prises de position tranchées, il n’hésite pas à emprunter des chemins inattendus, quitte à susciter la polémique. Mais cette fois-ci, l’ampleur des réactions semble avoir dépassé toutes les attentes.
Du côté algérien, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée, mais les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés. De nombreux internautes algériens ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une ingérence manifeste, tandis que d’autres y voient une preuve supplémentaire des tensions persistantes entre Alger et Paris.
L’affaire Boualem Sansal, au centre du débat, reste une question délicate sur laquelle les autorités françaises avancent prudemment. La suggestion de Louis Sarkozy, en revanche, a tout d’un pavé dans la mare. Si certains y voient une provocation pure et simple, d’autres se demandent si elle pourrait révéler une ligne de pensée plus large au sein de certains cercles politiques français.
Malheureusement pour Sarkozy, l’Algérie a de bonnes relations avec les USA
Lors de sa rencontre périodique avec les représentants de la presse nationale, le président Abdelmadjid Tebboune a dressé un état des lieux des relations diplomatiques de l’Algérie, mettant en avant un retour à la normale avec l’Espagne et des liens renforcés avec plusieurs partenaires internationaux.
Concernant l’Europe, le chef de l’État a souligné que les relations entre Alger et Madrid avaient surmonté la période de froid diplomatique qui les avait marquées. « Les relations ont repris leur cours normal », a-t-il affirmé, mettant en avant une relance des échanges commerciaux et un projet d’importation de cheptel espagnol. Il a également insisté sur d’excellentes relations avec l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et la Serbie, tout en précisant que l’Algérie restait ouverte à la coopération avec l’ensemble des pays de l’Union européenne.
Sur le plan des relations algéro-américaines, le président Tebboune s’est voulu rassurant, affirmant que celles-ci évoluent positivement chaque jour. Il a précisé que ces relations en développement n’avaient aucune incidence sur les liens historiques qu’entretient l’Algérie avec la Russie, la Chine et l’Inde. « Ça fait partie de nos gènes de non-alignés, et aucun de ces pays n’a essayé de vassaliser l’Algérie », a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la position indépendante de son pays dans la géopolitique mondiale.
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