France : un Algérien quitté par ses 2 femmes à cause d’un « titre de séjour »

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C’est l’histoire douloureuse d’un homme qui se dit trahi deux fois, non pas par le sort, mais par celles qu’il avait choisies pour partager sa vie. Un Algérien établi en France a récemment livré un témoignage poignant, révélant une double mésaventure conjugale, à cause d’un titre de séjour, qui l’a laissé profondément affecté. Selon ses propos, ses deux épouses successives, toutes deux venues d’Algérie, l’auraient quitté peu après avoir obtenu leur carte de séjour de dix ans. Une situation qu’il décrit comme un véritable choc personnel, mais aussi une prise de conscience amère sur les intentions de certaines unions binationales.

Le récit débute avec son premier mariage. Animé par le désir de construire une vie de famille stable, il décide de faire venir sa première épouse depuis l’Algérie. Ensemble, ils auront trois enfants, formant ce qu’il pensait être une cellule familiale solide. Mais la stabilité n’aura été que de courte durée. « J’ai ramené ma première femme d’Algérie, on a eu 3 enfants, et dès qu’elle a eu son titre de séjour de 10 ans, elle m’a quitté sans aucune explication, et actuellement elle vit en ménage avec un Français », raconte-t-il, encore marqué par cet épisode. Le départ de son épouse, une fois les démarches administratives abouties, a laissé derrière lui non seulement un foyer brisé, mais aussi un sentiment de trahison difficile à surmonter.

Malgré cette expérience douloureuse, il a tenté de tourner la page en refaisant sa vie. Espérant ne pas revivre la même histoire, il a pris une décision qu’il croyait réfléchie : ne pas épouser une Française ou une Algérienne déjà installée en France. Il pensait que ramener une seconde épouse directement d’Algérie serait plus sûr, plus sincère. « J’ai refait la même erreur, en ramenant une deuxième femme d’Algérie, je me suis dit que c’était mieux que de risquer en épousant une Française ou une Algérienne établie en France », explique-t-il. Mais l’histoire semble s’être répétée presque à l’identique. « Finalement, j’ai vécu la même mésaventure. Elle m’a également quitté après avoir eu son titre de séjour de 10 ans », ajoute l’Algérien de France, désemparé.

Ces deux ruptures successives, survenues après l’obtention des précieux titres de séjour, nourrissent chez cet homme un sentiment d’injustice profond. Il considère que ses intentions ont été détournées et que son rôle dans le processus d’intégration de ses anciennes conjointes a été exploité. Aujourd’hui, sa réaction est claire : il souhaite agir. « Je vais faire de mon mieux pour que les papiers français soient retirés aux deux. Je vais entamer les démarches incessamment », annonce-t-il, décidé à enclencher une procédure administrative qui pourrait remettre en question la légalité du séjour de ses ex-épouses sur le territoire français.

Son témoignage soulève de nombreuses interrogations sur la complexité des mariages transnationaux, les motivations réelles qui se cachent parfois derrière certaines unions, et les limites du système de régularisation par le biais du mariage. S’il ne généralise pas son expérience, il espère qu’elle puisse servir d’avertissement à d’autres. Derrière ses mots, on lit une volonté de ne plus être naïf, mais aussi une souffrance réelle, celle d’un homme qui avait misé sur l’amour et la confiance, et qui se retrouve désormais seul, avec le poids de deux ruptures et la sensation d’avoir été utilisé.

Dans un contexte où les mariages mixtes sont souvent surveillés pour éviter les fraudes, ce type de témoignage, même isolé, contribue à alimenter les débats autour des politiques migratoires, du droit au séjour, et des procédures de regroupement familial. Entre émotions personnelles et enjeux administratifs, l’histoire de cet Algérien en France offre un éclairage brut, sans fard, sur une réalité parfois difficile à anticiper : celle où les sentiments et les papiers se croisent dans un équilibre fragile, qui peut basculer à tout moment.

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