France : un voyage en Algérie proposé à 2793 euros 

Algériens de France euros radins banques algériennes France chomage aide française retard voyageur France Algérie retraite Algérie voyage

Une polémique inhabituelle agite les réseaux sociaux depuis quelques heures, mettant en lumière un sujet souvent ignoré mais désormais au cœur des conversations : le coût du voyage France – Algérie. Un Français, expatrié en Algérie mais actuellement en séjour en France, a partagé sur les plateformes sociales sa stupéfaction en découvrant les tarifs affichés par certains voyagistes pour des séjours dans le pays maghrébin. Cette réaction, amplifiée par des centaines de commentaires et partages, a révélé une situation jugée par beaucoup comme excessive, voire incompréhensible.

Selon les captures d’écran partagées par cet internaute, certaines agences de voyage établies en France, comme Leclerc Voyage, affichent des prix avoisinant les 2793 euros pour un séjour de 8 jours incluant Alger et Oran. Une autre grande enseigne, TUI, proposerait un séjour de 13 jours pour la somme de 2874 euros. Ces montants, qui dépassent largement ceux des destinations considérées comme plus luxueuses ou lointaines, ont immédiatement suscité l’indignation de nombreux internautes, qui peinent à comprendre comment un séjour en Algérie peut coûter plus cher que des vacances à Dubaï, aux Maldives ou encore à New York.

L’homme à l’origine de cette dénonciation s’interroge publiquement : « Certaines agences en France comme Promovacances ne proposent même plus la destination Algérie. D’autres affichent des prix absurdes : 8 jours à partir de… 2700 euros ! 2700 EUROS. Pour aller en Algérie ? Vraiment ?! » Cette exclamation, qui traduit une forme de désarroi mêlée à une incompréhension totale, a trouvé un écho auprès de nombreux membres de la diaspora algérienne en France, ainsi qu’auprès d’autres citoyens désireux de découvrir ou redécouvrir l’Algérie. Ce prix jugé exorbitant soulève une série de questions sur la politique tarifaire appliquée à cette destination en particulier.

Le ressortissant français à l’origine de cette publication n’hésite pas à pointer du doigt ce qu’il considère comme une incohérence flagrante dans la stratégie commerciale des voyagistes. Il exprime ainsi sa colère en déclarant : « C’est plus cher qu’un séjour à Dubaï, aux Maldives ou à New York… Comment expliquer ces tarifs délirants ? Qui décide ? Pourquoi cette inflation sélective ? Je pose une question simple et légitime : Est-ce un oubli ? Une stratégie ? Une discrimination déguisée ? » Ce questionnement, partagé en masse sur les réseaux sociaux, met en lumière un malaise croissant autour de l’accessibilité touristique de l’Algérie depuis l’Europe.

De nombreux internautes ont réagi en comparant ces prix à ceux d’autres destinations méditerranéennes, où les offres sont bien plus attractives malgré des prestations similaires, voire supérieures. Certains n’hésitent pas à évoquer une forme de marginalisation implicite de l’Algérie sur le marché touristique européen. D’autres estiment que ces prix pourraient être le résultat d’un manque d’offre organisée, d’une logistique touristique encore peu développée ou d’un désintérêt structurel de certaines grandes agences de voyage pour cette destination.

En attendant une éventuelle réponse des agences de voyages concernées, la question demeure en suspens. Est-ce une erreur isolée dans la tarification, une anomalie passagère ou le reflet d’un problème plus profond dans la manière dont le voyage en Algérie est commercialisé en France ? Ce débat, à défaut de trouver une réponse immédiate, aura au moins permis de mettre en lumière un sujet jusqu’alors peu médiatisé mais essentiel pour une meilleure compréhension des dynamiques touristiques entre les deux rives de la Méditerranée.