Algérie actualité– La question de la réouverture des frontières de l’Algérie est toujours au cœur des débats. Le Dr Mohamed Bekkat Berkani s’est de nouveau exprimé sur le sujet.
La récente hausse des cas de Covid-19 retardera en effet l’ouverture des frontières de l’Algérie, a estimé le Dr Bekkat Berkani. Selon lui, la situation sanitaire en Algérie et à l’étranger ne permet pas la réouverture des frontières, a-t-il déclaré jeudi 5 novembre. Il est en effet à rappeler que les frontières de l’Algérie sont fermées depuis le mois de mars dernier. L’une des conditions des autorités algériennes pour les rouvrir est une baisse des contaminations au Coronavirus à la fois en Algérie et à l’étranger, notamment en France. Par ailleurs, le Dr Bekkat Berkani a également indiqué que le gouvernement algérien pourrait instaurer des mesures plus strictes pour lutter contre la maladie.
Outre la question de l’ouverture des frontières de l’Algérie, le même spécialiste de la santé a également évoqué la fermeture des écoles qui ont rouvert il y a quelques jours. Pour lui, une telle mesure reste peu probable actuellement. Il a également estimé que c’était aux citoyens de réagir, et de respecter les mesures de prévention afin de freiner cette nouvelle recrudescence des contaminations. Enfin, la même source a également évoqué la reprise du championnat de football. Dans ce sens, il a estimé qu’une reprise de la compétition sportive reste peu probable. Il a notamment mis le point sur les risques que représenta une telle décision au vu de la situation sanitaire actuelle.
Coronavirus, frontières de l’Algérie : Djerrad promet des « mesures extrêmes »
Pour rappel, le premier ministre Abdelaziz Djerrad a récemment réagi à la hausse des contaminations au Coronavirus en Algérie. Le chef de l’exécutif a ainsi évoqué le retour à des « mesures extrêmes » pour endiguer l’épidémie. Rappelons, par ailleurs, que les cas de contamination on atteint des records ces derniers jours en Algérie. En effet, le pays a enregistré 631 nouveaux cas hier 6 novembre. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui de jeudi 5 novembre (642 cas, ndlr). Il reste toutefois l’un des bilans quotidiens les plus élevés depuis l’apparition de la maladie en Algérie.