Dans une récente vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, une Algérienne vivant en France a partagé son expérience dans un restaurant algérien de Paris proposant une formule spéciale pour le ftour à 40 euros.
Accompagnée d’une amie française, elle a décidé de tester ce menu Ftour à Paris qui, à première vue, semblait généreux et authentique. La formule comprenait des dattes et du Lben pour débuter, une entrée avec une chorba ou une hrira accompagnée de deux boureks au choix, un plat principal parmi les spécialités de la maison, et pour finir, un dessert composé de Kalb Louz et d’un thé à la menthe. L’Algérienne a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des plats, soulignant notamment que la chorba lui rappelait celle de sa mère et que le repas était particulièrement copieux.
Cependant, c’est l’addition finale qui a fait réagir les internautes. En dévoilant la note de 92 euros, comprenant le prix des deux formules ainsi que quelques suppléments, elle a suscité une vague de commentaires. Beaucoup ont estimé que le prix était excessif pour un repas traditionnel censé être accessible. « 40 euros pour un menu de Ramadan, c’est une vraie folie ! », s’est exclamé un internaute. D’autres ont ironisé sur les tarifs pratiqués : « La Rechta doit être servie avec des copeaux d’or 24 carats », a plaisanté un autre utilisateur. Certains ont également comparé ces prix à ceux pratiqués par d’autres restaurants situés à Paris et en proche banlieue, où un ftour complet dans un restaurant haut de gamme reste largement plus abordable. « J’ai pris un menu ftour, qui était copieux et succulent à 25 euros, dans un restaurant algérien très bien noté, et qui est situé en plein coeur de Paris », a d’ailleurs commenté une internaute.
La polémique autour du coût du ftour dans ce restaurant à Paris a relancé le débat sur les prix pratiqués par certains établissements ciblant la diaspora. Beaucoup estiment que les tarifs appliqués ne reflètent pas nécessairement la qualité du service ou des plats proposés, mais plutôt une stratégie commerciale visant une clientèle nostalgique prête à payer plus cher pour retrouver les saveurs du pays. D’autres défendent ces prix en rappelant le coût des loyers et des matières premières à Paris, bien plus élevés qu’en Algérie, justifiant ainsi un tarif supérieur à celui auquel certains seraient habitués.
Cette affaire a également mis en lumière les différentes attentes des consommateurs face aux repas de rupture du jeûne proposés dans les restaurants. Certains privilégient la convivialité et la générosité des portions, tandis que d’autres recherchent un cadre chic et un service raffiné, ce qui peut naturellement influencer les prix. Les restaurateurs, eux, se retrouvent souvent pris entre l’envie de proposer une expérience authentique et la nécessité de rentabiliser leur activité dans un marché aussi compétitif que celui de la restauration parisienne.
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