Le Gouvernement Lecornu 2 a été dévoilé dimanche soir dans un communiqué officiel, marquant une nouvelle étape dans l’organisation de l’exécutif français. Cette annonce intervient dans un contexte politique tendu, où la composition du gouvernement et le choix des ministres suscitent l’attention des partis politiques, des observateurs et des citoyens. Le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sébastien Lecornu, affiche un mélange de reconductions et de nouvelles personnalités issues de la société civile, reflétant une volonté de continuité et de renouveau. Dans ce cadre, le Gouvernement Lecornu 2 se distingue par la reconduction de certaines figures clés et par l’intégration de ministres ayant déjà exercé des responsabilités dans le premier gouvernement Lecornu, tout en accueillant des experts venus de différents horizons. La composition de cette nouvelle équipe illustre la stratégie politique du Premier ministre, qui s’appuie à la fois sur des élus expérimentés et sur des spécialistes de divers domaines pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux.
Roland Lescure, membre du parti Renaissance, conserve son poste de ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et énergétique. Reconduit à cette fonction qu’il occupait depuis le 5 octobre 2025 dans le premier gouvernement Lecornu, il reste l’une des figures centrales de la gestion économique et financière de l’exécutif en France. Sa reconduction témoigne de la volonté du Gouvernement Lecornu 2 de maintenir une ligne cohérente dans la politique économique et industrielle, en s’appuyant sur des personnalités ayant déjà démontré leur capacité à gérer des portefeuilles stratégiques. Roland Lescure devra poursuivre les projets en cours, tout en adaptant les mesures aux nouvelles contraintes économiques et aux priorités gouvernementales. Sa présence, déjà bien connue au sein du précédent gouvernement Lecornu, offre une continuité rassurante pour les partenaires institutionnels et économiques.
Catherine Vautrin, auparavant ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, succède à Bruno Le Maire comme ministre des Armées et des Combattants. Cette nomination souligne l’importance que le Gouvernement Lecornu 2 accorde à la défense nationale et aux anciens combattants, en confiant ce portefeuille à une personnalité ayant déjà une expérience significative de la gestion ministérielle et des dossiers complexes. Catherine Vautrin devra concilier les enjeux de défense, de modernisation des forces armées et de reconnaissance des anciens combattants, tout en travaillant en étroite collaboration avec le Président de la République et le ministre de l’Intérieur. Son parcours témoigne d’une capacité à gérer des transitions délicates, à coordonner des équipes et à assurer le dialogue avec les partenaires institutionnels et les représentants des forces armées.
Édouard Geffray, ancien directeur général de l’Enseignement scolaire, est nommé ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Sa nomination marque un choix stratégique du Gouvernement Lecornu 2, visant à placer un spécialiste de l’éducation à la tête de ce ministère crucial. Fort de son expérience administrative et pédagogique, Édouard Geffray devra piloter les réformes éducatives, renforcer la qualité de l’enseignement et coordonner la recherche universitaire. Son expertise sera essentielle pour répondre aux défis liés à la formation, à l’innovation et à la compétitivité scientifique, tout en assurant la continuité des politiques initiées par ses prédécesseurs.
David Amiel, également membre de Renaissance, est nommé ministre de la Réforme de l’État. Ce poste, stratégique pour la rationalisation des institutions et l’optimisation des services publics, reflète la priorité donnée par le Gouvernement Lecornu 2 à la modernisation de l’administration. David Amiel, reconnu pour sa connaissance des enjeux institutionnels, devra conduire des projets visant à améliorer l’efficacité des services publics, à réduire les dépenses inutiles et à renforcer la transparence administrative. Son rôle sera central pour assurer que les différentes réformes soient mises en œuvre avec rigueur et dans le respect des contraintes légales et budgétaires.
Monique Barbut est nommée ministre de la Transition écologique et de la Biodiversité. Ancienne présidente de l’ONG WWF France et envoyée spéciale d’Emmanuel Macron au One Planet Summit Biodiversité, elle apporte au Gouvernement Lecornu 2 une expertise reconnue sur les questions environnementales et climatiques. À 69 ans, Monique Barbut aura pour mission de piloter les politiques écologiques dans un contexte marqué par la réduction des marges de manœuvre financières, les pressions internationales et les défis liés à la biodiversité. Sa nomination illustre l’importance accordée par le gouvernement à la transition écologique, à la protection de l’environnement et à la coordination des actions françaises dans les négociations internationales sur le climat.
Gérald Darmanin, de retour au poste de garde des Sceaux et ministre de la Justice, conserve une position centrale dans le Gouvernement Lecornu 2, en charge de la politique judiciaire, de la réforme des institutions judiciaires et de la garantie de l’État de droit. Sa reconduction permet d’assurer la continuité des réformes en cours et de maintenir un équilibre entre les exigences législatives et les besoins opérationnels des tribunaux et services de justice. Gérald Darmanin devra également gérer les relations avec les professions juridiques et veiller à la mise en œuvre des réformes structurelles prévues dans le cadre de la modernisation du système judiciaire.
Amélie de Montchalin, membre de Renaissance, est nommée ministre de l’Action et des Comptes publics. Sa fonction au sein du Gouvernement Lecornu 2 consiste à assurer le suivi des finances publiques, à piloter la réforme budgétaire et à garantir la bonne gestion des comptes de l’État. Sa mission sera de coordonner les actions fiscales et financières avec les autres ministères et de veiller à la stabilité économique du pays, dans un contexte marqué par des enjeux de souveraineté industrielle et énergétique.
Jean-Noël Barrot, du Mouvement démocrate, est reconduit comme ministre des Affaires étrangères. Son rôle au sein du Gouvernement Lecornu 2 est essentiel pour maintenir la continuité diplomatique et pour gérer les relations internationales, notamment dans un contexte géopolitique instable. Jean-Noël Barrot devra superviser les négociations internationales, représenter la France auprès des instances multilatérales et renforcer la coopération européenne et mondiale, tout en assurant la protection des intérêts français à l’étranger.
Rachida Dati est reconduite comme ministre de la Culture. Cette reconduction témoigne de la volonté du Gouvernement Lecornu 2 de maintenir une politique culturelle stable, de soutenir les initiatives artistiques et patrimoniales et de veiller à la promotion du patrimoine national. Sa mission inclut la coordination des politiques culturelles locales, la préservation du patrimoine historique et le soutien aux industries créatives.
Françoise Gatel, membre de l’Union des démocrates et indépendants, devient ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation. Elle succède à Éric Woerth et apporte une expérience approfondie en matière de gestion territoriale. La ministre aura pour tâche de piloter la politique de décentralisation, de coordonner les actions locales et de favoriser le développement équilibré des territoires, dans un cadre législatif modernisé par le Gouvernement Lecornu 2.
Marina Ferrari, du Mouvement démocrate, est reconduite comme ministre des Sports. Elle aura notamment la responsabilité de préparer les grandes échéances sportives, dont les Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Son expérience en matière de finances publiques et de gestion locale lui permettra de coordonner les investissements et de soutenir le développement des infrastructures sportives. Sa présence au sein du Gouvernement Lecornu 2 garantit la continuité des projets sportifs nationaux.
Serge Papin, ancien président-directeur général du groupement coopératif Système U, est nommé ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat. Sa nomination illustre la volonté du Gouvernement Lecornu 2 de s’appuyer sur des experts du secteur privé pour stimuler l’économie, soutenir les entreprises et améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Serge Papin devra coordonner les mesures visant à renforcer la compétitivité des PME et à promouvoir le commerce et le tourisme français.
Naïma Moutchou, du parti Horizons, devient ministre des Outre-mer. Sa mission au sein du Gouvernement Lecornu 2 inclut la gestion des relations avec les collectivités ultramarines et le suivi des dossiers stratégiques tels que l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, après la crise insurrectionnelle de mai 2024. Diplômée en droit et ancienne avocate, Naïma Moutchou apporte une expertise juridique et politique précieuse pour ce ministère sensible.
Laurent Panifous est nommé ministre des Relations avec le Parlement. Dissident du Parti socialiste, il occupe ce poste stratégique au sein du Gouvernement Lecornu 2, chargé de la coordination entre le gouvernement et les élus parlementaires, de la gestion des textes législatifs et du suivi des réformes en cours. Sa connaissance des institutions et son expérience politique locale lui permettront de jouer un rôle clé dans la mise en œuvre des projets gouvernementaux.
Laurent Nuñez, membre de Renaissance, devient ministre de l’Intérieur, succédant à Bruno Retailleau. Il occupe un rôle central au sein du Gouvernement Lecornu 2, chargé de la sécurité intérieure, de la police nationale et de la coordination avec les collectivités locales sur les questions de sécurité. Sa nomination témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à la gestion des dossiers sensibles en matière de sécurité et de maintien de l’ordre public.
Philippe Tabarot, membre du parti Les Républicains, est reconduit comme ministre des Transports. Sa fonction au sein du Gouvernement Lecornu 2 consiste à superviser l’ensemble des infrastructures de transport, à gérer les relations avec les opérateurs et à assurer la sécurité et la régulation des déplacements. Son expertise, acquise à la fois dans le secteur public et dans les collectivités locales, constitue un atout pour la continuité des projets de mobilité et d’intermodalité.
Stéphanie Rist, de Renaissance, devient ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Médecin rhumatologue et députée du Loiret, elle apporte une expertise médicale et parlementaire au Gouvernement Lecornu 2. Sa mission consiste à piloter les politiques de santé publique, à assurer la protection sociale et à développer des programmes d’accompagnement pour les personnes handicapées et les familles, en coordination avec les ministères sociaux et institutionnels.
À ces ministres s’ajoutent plusieurs ministres délégués, dont Mathieu Lefèvre, chargé de la transition écologique, Maud Brégeon, porte-parole du gouvernement, Aurore Bergé, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, ainsi que Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, et Alice Rufo auprès de la ministre des Armées et des Anciens Combattants. Catherine Chabaud, Sébastien Martin, Anne Le Henanff, Benjamin Haddad, Nicolas Forissier, Eléonore Caroit, Charlotte Parmentier-Lecocq et Michel Fournier complètent la liste des ministres délégués, chacun contribuant à la mise en œuvre des politiques sectorielles définies par le Gouvernement Lecornu 2.