Hyundai va se lancer en Algérie « dans les plus brefs délais »

Hyundai Algérie

Hyundai, l’un des géants mondiaux de l’industrie automobile, confirme son implantation prochaine en Algérie grâce à une relance du projet tant attendu de son usine de fabrication de véhicules. Cette annonce concrète, révélée à l’issue d’une rencontre officielle tenue, ce lundi 19 mai, entre le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, et une délégation omanaise de haut niveau représentant la société SARL Hyundai Motors Manufacturing Algeria, marque une nouvelle étape décisive dans la coopération industrielle entre l’Algérie et ses partenaires étrangers, en particulier le Sultanat d’Oman.

Le ministère de l’Industrie a, dans un communiqué officiel, détaillé les principaux points abordés au cours de cette réunion stratégique, axée essentiellement sur les modalités de mise en œuvre rapide du projet Hyundai en Algérie. Il s’agit d’un objectif partagé aussi bien par les autorités algériennes que par les investisseurs omanais. Le démarrage « dans les plus brefs délais » de cette usine reflète une volonté commune de donner un élan nouveau à l’industrie automobile locale et de traduire en actions concrètes la vision du Président de la République, qui ne cesse de plaider pour une industrialisation durable et souveraine.

Hyundai a déjà franchi une étape réglementaire clé en obtenant un agrément préliminaire pour exercer en Algérie, un sésame délivré conformément aux exigences du décret exécutif n°22-384. Ce texte de loi encadre avec précision les conditions et modalités liées à l’exercice du métier de constructeur automobile dans le pays, garantissant ainsi que tout acteur économique souhaitant y investir le fasse dans le strict respect des règles de transparence, de qualité et d’intégration locale.

L’arrivée de Hyundai en Algérie ne se limite pas à la simple construction d’un site de production. Elle s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer l’intégration industrielle nationale, à stimuler la formation des compétences locales, et à encourager la création d’emplois directs et indirects dans les régions concernées. Ce projet de grande envergure s’appuiera notamment sur la complémentarité des savoir-faire algériens et omanais, et sur une vision commune du développement industriel durable.

L’échange entre les deux parties, qui intervient dans le sillage de la visite officielle du Sultan d’Oman en Algérie, illustre parfaitement la volonté politique des deux pays de passer de la parole aux actes. Les accords bilatéraux conclus à cette occasion prennent désormais forme, avec Hyundai comme acteur de premier plan dans ce nouveau chapitre de l’histoire industrielle algérienne. La relance du projet Hyundai Motors en Algérie est donc bien plus qu’un chantier industriel ; c’est un symbole de renouveau économique, de coopération stratégique et de confiance réciproque entre deux nations engagées à construire un avenir partagé.

Dès le démarrage des travaux de construction de l’usine Hyundai en Algérie, plusieurs étapes cruciales seront enclenchées, dont le recrutement de techniciens locaux, le transfert de technologies, et la mise en place de chaînes d’approvisionnement favorisant les fournisseurs nationaux. Cette stratégie vise à réduire la dépendance aux importations, à valoriser les compétences internes, et à inscrire l’industrie automobile dans une logique d’autonomie progressive.

L’implantation de Hyundai en Algérie, prévue dans les plus brefs délais, représente donc une avancée majeure pour l’économie nationale. En renforçant le tissu industriel, en créant des emplois, et en positionnant le pays comme une plateforme régionale de production, Hyundai contribue à la transformation structurelle de l’Algérie. Cette dynamique permettra non seulement de répondre à la demande locale en véhicules modernes, mais aussi d’envisager, à moyen terme, l’exportation vers d’autres marchés africains et méditerranéens.