« Il n’est pas dedans ? » : une découverte laisse sans voix Antoine de Maximy en Kabylie

Antoine de Maximy Kabylie

Le vendredi 8 mars, les téléspectateurs ont eu le plaisir de découvrir un nouvel épisode de l’émission « J’irai dormir chez vous » sur RMC Découverte. Dans ce numéro, Antoine de Maximy s’est aventuré dans un petit village en Kabylie, offrant aux téléspectateurs une immersion captivante au cœur de la culture locale.

Ce voyage en Algérie a été l’occasion pour Antoine de Maximy de mettre en lumière l’hospitalité et la générosité des habitants du village qu’il a visité. Dès son arrivée, il a été chaleureusement accueilli par des résidents qui ont ouvert leur porte sans hésitation, refusant même que l’animateur ne participe aux frais pour le dîner.

Pendant la visite du village, Antoine de Maximy a été conduit sur la place centrale, où les hommes du village ont l’habitude de se retrouver en attendant que les femmes préparent les repas. C’est lors de cette balade que l’animateur a fait une découverte inattendue : un cercueil en bois posé au bord de la rue.

« C’est quoi ? […] C’est un cercueil ça ? Non ! ». L’un d’entre eux lui a alors expliqué : « On a eu un décès la semaine dernière ». Ce à quoi l’animateur a répondu, perplexe : « Là il n’est pas dedans ? », avant d’avoir une réponse amusée : « Là ? Non ! C’est une femme, elle a été enterrée, donc le cercueil on va le transporter au cimetière », « Si quelqu’un en a besoin pour une prochaine fois », a ajouté l’autre habitant.

Il est à signaler que, le dernier épisode de l’émission « J’irai dormir chez vous », diffusé sur RMC Découverte le 8 mars, a transporté les téléspectateurs en Algérie, où Antoine de Maximy a entrepris une exploration de la Kabylie, à la rencontre des habitants locaux. Ce périple a révélé des perspectives poignantes sur la guerre d’Algérie et a mis en lumière les différences de perception historique entre Français et Algériens concernant ce conflit de 1954-1962.

Dans les villages pittoresques de la Kabylie, Antoine de Maximy a pu entrer en contact avec des hommes âgés qui fréquentaient le centre du village. L’un de ces habitants a généreusement invité le journaliste à passer la soirée et la nuit chez lui, offrant ainsi une occasion unique de plonger dans la vie quotidienne des Algériens.

C’est lors de cette rencontre que la conversation s’est tournée vers des sujets plus profonds, notamment la guerre d’Algérie, perçue différemment par les deux parties. L’hôte d’Antoine de Maximy, un retraité, a évoqué avec émotion les sacrifices consentis par de nombreux Algériens pendant la révolution. Il a souligné : « L’Algérie a donné de grands révolutionnaires. La majorité sont morts pendant la révolution ». Cette déclaration a surpris Antoine de Maximy, qui a exprimé son étonnement face à cette perspective peu commune.

Le journaliste a partagé sa réflexion : « En fait, ce qui est particulier c’est que vous, vous parlez de révolution et nous en France, je n’ai jamais entendu le mot révolution en Algérie ». Cette remarque met en évidence la différence de perception entre les Français et les Algériens quant à l’événement historique. En France, la guerre d’Algérie est souvent qualifiée de « guerre d’Algérie » ou de « fin des colonies », tandis que pour les Algériens, elle est synonyme de révolution.

Cet échange a permis à Antoine de Maximy de prendre conscience de la manière dont un événement historique peut être interprété différemment en fonction du point de vue. « On disait toujours la guerre d’Algérie ou la fin des colonies, ou des choses comme ça », a-t-il expliqué. Cette prise de conscience a ouvert une fenêtre sur la manière dont l’histoire est enseignée et perçue dans différentes régions du monde.

Son hôte a ensuite expliqué cette différence de perspective en soulignant que ce sont ceux qui ont souffert qui se souviennent le plus vivement des événements. « Le peuple algérien ne peut pas oublier », a-t-il ajouté. Ces mots poignants ont résonné avec force, rappelant l’importance de se souvenir des souffrances passées et de reconnaître les différentes façons dont l’histoire peut être vécue et interprétée.

À travers cet épisode de « J’irai dormir chez vous », Antoine de Maximy a offert aux téléspectateurs un voyage émotionnel et intellectuel, mettant en lumière la richesse et la complexité des perspectives humaines. Cet échange authentique entre deux cultures différentes a illustré la valeur de l’empathie et de la compréhension mutuelle dans la construction d’un monde plus connecté et plus inclusif.

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