Les particuliers qui souhaitent procéder à l’importation de voitures en Algérie disposent désormais d’une procédure simplifiée qui devrait considérablement réduire les délais et les contraintes administratives. Les services des douanes algériennes ont annoncé que l’obligation de fournir un rapport d’expertise pour les voitures neuves importées serait supprimée. Cette décision, adoptée après une réunion de coordination interinstitutionnelle tenue le 1er octobre 2025, vise à fluidifier l’importation de voitures en Algérie et à alléger le traitement des dossiers des particuliers.
Selon les autorités, cette mesure est justifiée par le fait que toutes les voitures neuves importées en Algérie disposent déjà d’un certificat de conformité fourni par le constructeur, attestant que le véhicule répond aux normes techniques et environnementales. Grâce à cette modification, l’importation de voitures en Algérie devient plus rapide, plus transparente et moins coûteuse pour les particuliers, qui n’auront plus à attendre la réalisation d’une expertise supplémentaire pour obtenir leur dédouanement. Les ports algériens, souvent saturés par les véhicules en attente, devraient ainsi bénéficier d’un désengorgement progressif, facilitant le flux des voitures importées et réduisant les frais liés au stockage prolongé.
Mohamed Abbout, un agent des douanes interrogé par le quotidien Echorouk, a souligné que cette réforme répond à une problématique rencontrée depuis plusieurs années : l’accumulation de voitures importées par des particuliers bloquées dans les ports. La simplification annoncée permet non seulement d’accélérer l’importation de voitures en Algérie, mais aussi de diminuer le risque de pertes financières liées aux retards de dédouanement, qui peuvent atteindre plusieurs milliards de dinars par an. L’optimisation du processus est également considérée comme un pas important vers une meilleure gestion des zones portuaires et des dépôts temporaires.
La réforme s’inscrit dans une logique de modernisation globale du système douanier en Algérie. Le système ALCES, déployé depuis début 2025, a pour objectif de digitaliser les opérations et d’assurer une gestion plus efficace de l’importation de voitures en Algérie, tout en garantissant un suivi rigoureux des documents et des autorisations nécessaires. La suppression du rapport d’expertise pour les voitures neuves vient compléter cette modernisation, en reconnaissant que le certificat de conformité d’origine est suffisant pour attester de l’état technique du véhicule et autoriser sa libération.
Lors de la réunion du 1er octobre 2025, des représentants des ministères de l’Intérieur, du Commerce, des Transports, ainsi que des services fiscaux, des banques et des transporteurs maritimes, ont participé aux discussions sur l’importation de voitures en Algérie. L’ensemble des acteurs a convenu que la coordination et l’interconnexion des différentes parties prenantes sont essentielles pour assurer une procédure fluide et efficace, réduisant ainsi les délais de dédouanement et les obstacles administratifs.
Cette facilitation pour l’importation de voitures en Algérie est donc un signal fort pour les particuliers et les investisseurs : l’administration douanière tend vers plus de transparence et d’efficacité, tout en limitant les coûts inutiles. La mesure devrait également renforcer la confiance des particuliers qui souhaitent importer des voitures en Algérie, car elle garantit que leurs dossiers seront traités rapidement, sans perte de temps ni formalités superflues.