Importation des véhicules de moins de 5 ans en Algérie : du nouveau

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Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a confirmé ce lundi que l’importation de véhicules neufs et âgés de moins 5 ans est désormais ouverte aux transporteurs en Algérie, une mesure qui marque un tournant significatif dans la politique de renouvellement du parc de transport du pays. Selon le ministre, un groupe de travail a été constitué pour examiner la possibilité de réviser les droits de douane applicables à ces véhicules de moins 5 ans en Algérie, garantissant ainsi une meilleure accessibilité pour les opérateurs tout en respectant la législation nationale en vigueur. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large visant à moderniser le parc de transport interurbain, considéré comme « excellent » par rapport aux flottes urbaines et semi-urbaines.

Lors de sa déclaration à la presse, le ministre a supervisé le départ à l’aéroport international Houari Boumediene du vol commercial inaugural reliant Alger à Tamanrasset, soulignant que le parc de transport interurbain de véhicules en Algérie est en pleine amélioration, grâce notamment à l’introduction de bus neufs et de véhicules de moins 5 ans. Cette évaluation comparative met en lumière la nécessité pour les transporteurs de disposer de véhicules modernes, sûrs et conformes aux normes actuelles, afin d’assurer un service efficace et sécurisé aux citoyens à travers le territoire national.

Depuis janvier dernier, un plan de renouvellement progressif du parc vétuste a été mis en œuvre. Ce plan prévoit l’intégration de véhicules neufs ou de moins 5 ans en Algérie, avec des procédures administratives simplifiées pour encourager les transporteurs à moderniser leur flotte. Le ministre Saïd Sayoud a également rappelé l’adoption d’une loi spécifique autorisant les transporteurs à importer ces véhicules de moins 5 ans moyennant le paiement des droits de douane et en respectant l’ensemble des démarches liées à l’importation. Cette mesure vise à assurer une transition progressive vers un parc plus moderne, plus fiable et mieux adapté aux besoins du transport interurbain.

Le ministre a précisé que la proposition des transporteurs visant à bénéficier d’exonérations sur les droits de douane est actuellement « à l’étude ». Une équipe dédiée, opérant au sein du ministère des Transports et en collaboration avec les services des ministères de l’Industrie et du Commerce, examine cette proposition afin de formuler des solutions qui pourraient être intégrées dans le prochain projet de loi de finances. Ainsi, les transporteurs pourraient bénéficier d’un cadre fiscal et réglementaire optimisé pour l’importation de véhicules neufs et de moins 5 ans en Algérie, renforçant la compétitivité du secteur et soutenant le développement durable du transport public.

L’ouverture de l’importation des véhicules de moins 5 ans en Algérie représente également une opportunité stratégique pour améliorer la qualité des services de transport. Les autorités insistent sur le respect de toutes les procédures administratives et douanières afin de garantir la conformité des véhicules importés aux standards de sécurité et d’efficacité énergétique. Cette approche vise à assurer que le renouvellement du parc contribue à la modernisation du transport public et à la satisfaction des usagers, tout en stimulant l’investissement dans le secteur.

Le processus d’importation prévoit que les transporteurs doivent s’acquitter des droits de douane pour ces véhicules de moins 5 ans en Algérie, et compléter toutes les formalités légales et administratives. L’initiative s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation et d’optimisation du parc de transport, afin de remplacer progressivement les bus vétustes par des véhicules fiables, sécurisés et conformes aux normes internationales. Cette démarche reflète l’engagement du ministère des Transports à renforcer la qualité du service et la sécurité des déplacements pour tous les citoyens.