importation des voitures d’occasion en Algérie : Ferhat Aït Ali revient à la charge

importation voitures Algérie

Marché automobile – Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, s’est de nouveau exprimé ce samedi sur l’importation des voitures d’occasion en Algérie. Ce sujet suscite, pour rappel, une vive polémique depuis plusieurs semaines.

La polémique concernant l’importation des voitures ne semble pas faiblir en Algérie. Depuis plusieurs semaines, ce sujet suscite en effet un bras de fer entre le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali Braham et plusieurs représentants de la classe politique, dont le sénateur du FLN Abdelouahab Benzaïm. Ce dernier, qui a critiqué M. Aït Ali à plusieurs reprises, lui reproche notamment l’octroi d’agrément pour l’importation de véhicules neufs à des concessionnaire automobile, alors qu’il refuse dans le même temps l’importation des voitures d’occasion qui est pourtant prévue par la loi des finances 2020.

Ce samedi, Ferhat Aït Ali Braham s’est de nouveau exprimé sur cette question. Invité au forum du média arabophone Al-Hiwar, le ministre a ainsi qualifié l’importation des voitures d’occasion de « rêve destructeur pour l’économie nationale ». « L’achat d’un véhicule est un rêve qu’on peut réaliser en une demi-heure si on se rend à Tidjelabine (marché automobile dans la wilaya de Boumerdès, ndlr) », a également dit le ministre. Concernant la date d’importation des premiers véhicules neufs, Ferhat Aït Ali a indiqué que pour le moment, les agréments octroyés à sept concessionnaires étaient temporaires, et n’avaient par conséquent pas la valeur de licences définitives qui leurs permettent de commencer à importer des voitures.

Automobile : l’Algérie se dirige vers l’importation de voitures électriques

Toujours dans le volet du marché automobile, rappelons que le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Chemseddine Chitour a indiqué il y a quelques jours que l’Algérie allait bientôt commencer l’importation de véhicules électriques.  « Les voitures électriques [sont] un chantier sur lequel nous travaillons actuellement afin de convaincre le gouvernement », avait-il déclaré le 9 février dernier.

Chemseddine Chitour a également fait savoir que ces véhicules coûteraient 10.000 Euros (200 millions de centimes au taux de change du marché parallèle, ndlr), ce qui représente un bon choix pour l’Algérie dans le cadre de la transition énergétique. « Plusieurs bornes de recharge (pour les véhicules électriques, ndlr) ont été importées par l’Algérie seront prochainement installées au niveau des stations-services Naftal situées sur l’autoroute Est-Ouest », avait-il également fait savoir.

Lire également : Importation des véhicules d’occasion : le gouvernement a tranché