Importation en Algérie : une annonce cruciale faite

Port Bejaia Importation en Algérie

L’importation en Algérie est à un tournant décisif. Le ministère du Commerce intérieur et de la régulation du marché national vient de rappeler aux importateurs une échéance cruciale. Ceux qui opèrent dans la revente en l’état ont jusqu’au lundi 31 mars 2025 pour se conformer aux réglementations en vigueur. Passé ce délai, les conséquences seront irréversibles.

Les autorités ont averti que le non-respect de cette obligation entraînera le retrait du « certificat de respect », un document indispensable pour poursuivre légalement l’activité d’importation. Sans ce certificat, il devient impossible d’obtenir une domiciliation bancaire, bloquant ainsi toute opération d’importation. Dans une notification relayée par Echorouk, le ministère a mis en garde contre toute négligence, soulignant que le dépôt des tableaux de situation des ventes et des stocks pour le second semestre 2024, ainsi que le programme prévisionnel pour 2025, doit impérativement être effectué avant la date butoir.

Les importateurs doivent soumettre ces documents en formats PDF et Excel via la plateforme numérique mise en place à cet effet. Ceux qui n’ont pas encore déposé leurs statistiques pour le premier semestre 2024 ont encore la possibilité de se conformer à cette exigence, en téléchargeant les modèles de tableaux requis sur la plateforme dédiée. La rigueur est de mise, car une omission entraînerait des sanctions immédiates.

Les produits concernés par cette obligation couvrent un large éventail de marchandises, allant des denrées alimentaires aux véhicules, en passant par les vêtements, les machines et bien d’autres catégories. L’objectif est d’assurer un suivi précis des flux de marchandises et d’éviter toute tentative de spéculation sur le marché intérieur.

Importation en Algérie : pas la première mise en garde du ministère 

Ce n’est pas la première fois que le ministère du Commerce met en garde les importateurs. En décembre dernier, plusieurs entreprises avaient déjà vu leur certificat de respect révoqué pour défaut de déclaration des stocks et ventes du premier semestre 2024. Cependant, une exception temporaire avait été accordée à certaines catégories de produits jugés essentiels, notamment les bananes, la viande, le lait infantile, le café, la levure, les fruits secs et les épices, afin de garantir un approvisionnement stable du marché, notamment en période de Ramadan.

Toutefois, cette tolérance relative aux opérations d’importation en Algérie a été de courte durée. Une semaine après cette décision, le ministère a fixé une nouvelle échéance, accordant aux importateurs concernés un dernier délai jusqu’au 31 mars 2025 pour régulariser leur situation. Cette fois-ci, aucune dérogation ne sera possible. En plus de la déclaration des stocks et des ventes pour le second semestre 2024, les opérateurs économiques doivent également soumettre leur programme prévisionnel pour 2025 afin de garantir une meilleure organisation du marché.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté de transparence et de régulation du commerce extérieur. En contraignant les importateurs à détailler leurs stocks et prévisions, le gouvernement cherche à anticiper les besoins du marché national et à éviter toute fluctuation injustifiée des prix. L’un des objectifs majeurs est de lutter contre la spéculation et les perturbations de l’offre, qui impactent directement le pouvoir d’achat des citoyens.

Pour les entreprises concernées, ce rappel constitue un ultime avertissement. Il ne reste que quelques jours pour se conformer aux exigences du ministère et éviter de graves conséquences. Outre le blocage des importations, les contrevenants risquent de se voir exclus des futures transactions commerciales et de subir des sanctions administratives sévères. Le respect de ces directives est donc non seulement une obligation légale, mais aussi une nécessité pour maintenir la stabilité du marché et garantir un approvisionnement régulier en produits essentiels.

Le compte à rebours est lancé. Les importateurs doivent agir sans tarder pour éviter de se retrouver dans une impasse qui pourrait compromettre l’avenir de leur activité.

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