Dans une décision qui retient toute l’attention du secteur économique, la Direction du commerce de la wilaya d’Alger a émis, ce dimanche, un communiqué adressé aux opérateurs spécialisés dans l’importation pour revente en l’état. Cette annonce concerne spécifiquement les entreprises ou individus ayant reçu une autorisation d’importation couvrant la période allant du 1er janvier 2024 au 30 mars 2025. La direction du commerce d’Alger souligne que l’importation de marchandises à destination du marché local, surtout dans une capitale aussi stratégique qu’Alger, doit respecter une procédure bien définie, en phase avec la régulation en vigueur. C’est dans ce cadre que la direction d’Alger demande aux opérateurs en importation d’agir sans délai.
L’importation reste l’un des leviers majeurs de l’approvisionnement économique dans la capitale. Or, la direction du commerce d’Alger, qui supervise avec rigueur ce secteur, vient de fixer une échéance impérative : les concernés devront impérativement se présenter avant le 14 mai 2025. Le lieu indiqué pour cette opération est clair, il s’agit des inspections régionales du commerce ou directement la Direction du commerce d’Alger, plus précisément le Service de contrôle des pratiques commerciales et anticoncurrentielles, situé au cinquième étage. Cette disposition vise à consolider le suivi administratif des importations à Alger, tout en garantissant une transparence dans le traitement des autorisations accordées.
Les dossiers exigés pour cette procédure ne laissent place à aucune approximation. Chaque opérateur économique impliqué dans une activité d’importation à Alger devra se munir de trois documents essentiels : une copie de l’autorisation d’importation délivrée par ALGEX, une copie de la facture domiciliée, ainsi que la licence d’entrée du produit concerné. Ces éléments sont exigés pour valider la conformité des opérations d’importation et s’assurer que les conditions du cahier des charges initial sont bien respectées. À Alger, où les flux commerciaux sont particulièrement denses, le contrôle des documents liés à l’importation revêt une importance cruciale.
L’importation de produits pour revente en l’état, surtout dans un contexte économique évolutif, constitue un maillon sensible de la chaîne d’approvisionnement en Algérie. La direction du commerce d’Alger insiste donc sur la nécessité d’un encadrement rigoureux pour éviter toute dérive ou pratique contraire aux normes. Ce rappel intervient dans un contexte où la transparence des pratiques commerciales liées à l’importation devient une priorité, notamment à Alger où l’activité économique est particulièrement surveillée.
Il est à noter que cette annonce de la direction du commerce d’Alger intervient alors que plusieurs opérateurs poursuivent leur activité d’importation sans toujours se conformer aux mises à jour administratives. En exigeant un retour rapide avec les pièces justificatives précitées, la direction souhaite mettre à jour ses bases de données et procéder à une régularisation des importations en cours. Alger, en tant que pôle économique, se doit de maintenir un niveau élevé de vigilance sur l’importation de biens, qu’ils soient alimentaires, industriels ou de consommation courante.
Cette mesure pourrait également servir à identifier les opérateurs non conformes ou ceux ayant obtenu des autorisations d’importation sans avoir engagé les démarches légales associées. Pour Alger, ville stratégique, l’organisation des circuits d’importation est un enjeu fondamental pour l’équilibre des marchés et la sécurité des approvisionnements. C’est pourquoi la direction du commerce d’Alger accentue sa surveillance et rappelle aux opérateurs leur responsabilité dans la bonne gestion des dossiers liés à l’importation.
Ainsi, la direction du commerce d’Alger agit avec fermeté et transparence pour structurer l’activité d’importation, pilier économique indispensable dans une capitale en constante mutation. Les opérateurs sont ainsi sommés de se conformer rapidement, sous peine de se heurter à des sanctions administratives ou des restrictions futures dans le cadre de leur activité d’importation à Alger.