Une cargaison fraîchement débarquée à Adrar remet sur le devant de la scène un produit issu de l’importation, incontournable dans l’alimentation quotidienne des Algériens : le poulet brésilien surgelé. Après une période d’absence remarquée, ce produit issu de l’importation fait son grand retour sur le marché algérien, dans un contexte marqué par une forte volatilité des prix et une tension sur les chaînes d’approvisionnement. Ce retour s’inscrit dans une stratégie nationale, déployée par le ministère du Commerce et de la Régulation du marché intérieur, visant à stabiliser les prix et à renforcer l’offre en viande blanche dans toutes les régions du pays, en particulier celles du Sud où l’accès à certains produits reste inégal.
La relance de l’importation de ce produit s’est matérialisée à travers la réception de plus de 18 tonnes de poulet brésilien surgelé, contrôlé dès son arrivée par les services compétents. Ce produit issu de l’importation, très prisé par les Algériens, sera mis directement à la disposition du consommateur final, à un tarif unique de 340 DA le kilogramme, fixé par les autorités. Cette politique de vente sans intermédiaires vise non seulement à contourner les circuits spéculatifs mais également à garantir que chaque Algérien puisse bénéficier de ce produit dans des conditions sanitaires optimales et à un prix abordable. Le retour de ce produit dans les points de distribution locaux a été coordonné avec des opérateurs agréés, dans le cadre d’un plan d’importation ciblé et réfléchi.
Dans une Algérie où le pouvoir d’achat reste un enjeu central, l’importation de ce produit contribue à atténuer les effets de l’inflation sur les denrées alimentaires. Pour les Algériens, la disponibilité de ce type de viande importée représente une alternative crédible aux produits locaux dont les prix peuvent fluctuer fortement selon les saisons. L’importation de ce produit s’inscrit ainsi dans une logique de protection des consommateurs, notamment dans les zones éloignées où les produits de base sont souvent vendus à des tarifs excessifs en raison de la rareté ou des coûts logistiques supplémentaires.
Les services de contrôle, présents sur le terrain dès la réception de la marchandise, ont joué un rôle clé dans cette opération. Leur présence a permis de s’assurer que le produit respecte toutes les normes sanitaires en vigueur, que les conditions de stockage soient conformes et que le prix réglementé soit scrupuleusement respecté. Pour les Algériens, ce niveau de vigilance renforce la confiance envers les produits issus de l’importation, particulièrement ceux dont la réputation est déjà bien établie, comme le poulet brésilien.
Ce retour du poulet brésilien sur les étals algériens via l’importation pourrait également amorcer une dynamique plus large. En effet, les autorités envisagent d’élargir ce type d’opérations à d’autres wilayas et à d’autres produits alimentaires jugés stratégiques pour le quotidien des Algériens. Il s’agit là d’une stratégie préventive contre toute flambée de prix ou pénurie localisée, souvent observée lors de périodes de forte demande.
Dans un marché où les équilibres entre l’offre et la demande sont particulièrement sensibles, le recours à l’importation de produits ciblés s’affiche comme une mesure de régulation pragmatique. Les Algériens, pour leur part, montrent un intérêt marqué pour ce type de solution, surtout lorsqu’elle permet un accès direct, rapide et encadré à un produit alimentaire fondamental. Ce retour symbolise donc bien plus qu’un simple acheminement de marchandises : il reflète une volonté institutionnelle de répondre concrètement aux attentes d’une population soucieuse de son pouvoir d’achat et de la qualité des produits qu’elle consomme.
À travers cette opération, l’État affirme sa présence sur le terrain de la régulation économique, en agissant directement sur les leviers de l’importation et de la distribution. Les Algériens, nombreux à consommer ce produit, voient dans ce retour une réponse claire à leurs préoccupations, notamment en matière de prix et de sécurité sanitaire. Et dans un pays où chaque mesure économique est scrutée à la loupe, l’efficacité de cette action pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires à venir, visant à introduire des produits de qualité par le biais de l’importation, dans le respect strict des intérêts du consommateur algérien.