Un incident inhabituel a provoqué un déploiement massif des forces de l’ordre dans le 9e arrondissement de Paris, samedi dernier, après qu’un témoin a signalé la présence suspecte d’une voiture remplie de bidons d’huile d’olive et un cri de « Allahou akbar ».
La situation a commencé par un appel inquiétant alertant les autorités sur ce qui semblait être une voiture contenant des bidons d’essence, stationnée dans la rue Milton. Rapidement, un périmètre de sécurité a été érigé autour du véhicule, tandis que des équipes spécialisées, y compris des unités cynophiles et le laboratoire central de la préfecture de police de Paris, ont été dépêchées sur les lieux.
L’identification rapide du propriétaire du véhicule, un résident du quartier, a conduit les forces de l’ordre à se rendre à son domicile. Sur place, après une inspection minutieuse et en présence du propriétaire, les autorités ont ouvert le coffre de la voiture suspecte. À leur grande surprise des policiers de Paris, au lieu de bidons d’essence redoutés, ils ont découvert une série de jerricans contenant de l’huile d’olive, avec des inscriptions en arabe.
Les premières craintes ont été rapidement dissipées lorsque les analyses réalisées en urgence par le laboratoire central de la préfecture de police ont confirmé la nature inoffensive du contenu des bidons. Il s’est avéré que le conducteur avait récemment rapporté une quantité considérable d’huile d’olive de l’étranger, ce qui avait été mal interprété comme une menace potentielle.
Plus tard, selon les informations recueillies par nos confrères de 20 Minutes, le témoin initial a rectifié ses déclarations, admettant qu’il avait en fait entendu le cri « Allahou akbar » la veille, lors des festivités de la Fête de la musique, et non pas le jour de l’incident. Suite à cette clarification, le périmètre de sécurité a été levé et le propriétaire du véhicule a été relâché sans accusation.
Huile d’olive : un Algérien établi à Paris passe à l’amende
Dans le domaine complexe des règlements douaniers, un récent incident entre l’Algérie et la France a mis en lumière les conséquences d’une tentative de fraude impliquant l’importation d’huile d’olive. L’histoire commence avec un voyageur algérien établi à Paris qui, dans ce qui semblait être une initiative astucieuse, a choisi d’emmener avec lui une quantité impressionnante de 70 litres d’huile d’olive lors de son voyage en bateau depuis l’Algérie vers la France. Cependant, cette démarche audacieuse a rapidement rencontré la dure réalité des lois douanières.
L’incident s’est déroulé au port de Marseille, où les agents des douanes françaises ont inspecté la cargaison d’huile d’olive du voyageur. La surprise est survenue lorsque ce dernier a tenté de justifier la présence de cette quantité substantielle en prétendant que l’huile était destinée à sa consommation personnelle, évaluant chaque litre à seulement 5 dinars algériens. Ce montant est nettement inférieur au prix courant en Algérie, où un litre d’huile d’olive peut atteindre jusqu’à 1000 dinars algériens. Cette déclaration erronée visait probablement à minimiser la valeur de la marchandise afin de réduire les droits de douane à payer.
Néanmoins, les autorités douanières françaises ont rapidement découvert la supercherie. Le voyageur a été confronté à une réalité amère : une amende de 245 euros lui a été infligée, en plus des droits de douane réguliers sur sa cargaison. Cette sanction souligne l’importance de respecter les réglementations douanières internationales, conçues pour prévenir la fraude et assurer l’équité dans le commerce international.
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