Immigration – Algérie visas et voyages – Un voyageur a récemment vécu une mésaventure incroyable à l’aéroport international d’Alger. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il raconte son expérience surprenante avec un policier en tenue civile.
Le voyageur affirme avoir sorti sa caméra, un Canon M50, pour filmer un peu de son environnement. Cependant, il a rapidement été approché par un policier qui lui a demandé ce qu’il filmait et a exigé de voir les vidéos. Le voyageur a exprimé sa crainte en pensant qu’il allait être emmené en prison. Le policier a expliqué que l’utilisation de sa caméra dans la zone où il se trouvait était interdite, car elle était considérée comme un appareil professionnel.
Cet incident soulève la question du droit à l’image et de la réglementation algérienne en la matière. D’ailleurs, l’article 303 bis du code pénal algérien stipule ceci : » Est puni d’un emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) DA à trois cent mille (300.000) DA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque, porte volontairement atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui : 1 – en captant, enregistrant ou transmettant sans l’autorisation ou le consentement de leur auteur, des communications, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel. 2 – en prenant, enregistrant ou transmettant sans l’autorisation ou le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé. La tentative du délit prévu par le présent article est punie des mêmes peines que l’infraction consommée. Le pardon de la victime met fin aux poursuites pénales. »
L’article 303.1 bis stipule ceci : » Est punie des peines prévues à l’article précédent toute personne qui conserve, porte ou laisse porter à la connaissance du public ou d’un tiers ou utilise de quelque manière que ce soit, tout enregistrement, image ou document obtenu, à l’aide de l’un des actes prévus par l’article 303 bis de la présente loi. Si le délit prévu à l’alinéa précédent est commis par voie de presse, les dispositions particulières prévues par les lois y afférentes pour déterminer les personnes responsables sont applicables. La tentative du délit prévu par le présent article est punie des mêmes peines que l’infraction consommée. Le pardon de la victime met fin aux poursuites pénales. »
Cependant, il est important de noter que la réglementation algérienne ne mentionne pas explicitement l’interdiction de filmer dans des espaces publics. Par conséquent, il peut y avoir une certaine confusion quant à la portée de ces lois en ce qui concerne l’enregistrement vidéo dans des lieux publics tels que les aéroports.
Il est essentiel de respecter la vie privée des individus et de ne pas porter atteinte à leur intimité en enregistrant ou diffusant des informations confidentielles sans leur consentement. Cependant, en ce qui concerne les espaces publics, où les individus n’ont pas nécessairement droit à une intimité totale, les lois peuvent être moins strictes.
Il est recommandé aux voyageurs de se renseigner sur les règles spécifiques de chaque pays en matière d’enregistrement vidéo dans les espaces publics. Il est également important de faire preuve de bon sens et de respecter la vie privée des autres en évitant de filmer des situations sensibles ou des individus de manière intrusive.
@dnalgerie
En résumé, la mésaventure vécue par le voyageur à l’aéroport d’Alger met en lumière la question du droit à l’image et de la réglementation algérienne en la matière. Bien que la législation algérienne ne mentionne pas explicitement l’interdiction de filmer dans des espaces publics, il est crucial de respecter la vie privée des individus et de ne pas porter atteinte à leur intimité. Les voyageurs sont invités à se familiariser avec les règles spécifiques de chaque pays et à faire preuve de bon sens lorsqu’ils enregistrent des vidéos dans des espaces publics afin de préserver la confidentialité et le respect des autres.
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