La pâte à tartiner algérienne El Mordjene fait une apparition inattendue sur les étals des épiceries spécialisées en France, ravivant l’intérêt pour ce produit emblématique qui a fait l’objet de débats ces dernières semaines. La réintroduction de ce produit suscite de nombreuses interrogations, notamment en raison de son prix élevé, fixé à 20 € pour un pot de 750 g, bien loin des 7 € qu’il coûtait avant son interdiction. Cette pâte à tartiner, appréciée par les Algériens du monde entier, se retrouve désormais en vente au marché O’Kenzi, situé dans la commune de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis.
La réapparition d’El Mordjene n’a pas manqué de faire réagir la communauté, notamment sur les réseaux sociaux. Une tiktokeuse algérienne a été l’une des premières à partager cette nouvelle avec ses abonnés, en filmant des rayons remplis de pots de pâte à tartiner dans l’épicerie. Elle a notamment révélé que ce produit, si recherché par de nombreux consommateurs, était désormais disponible à la vente à un prix beaucoup plus élevé qu’auparavant, soit 20 € pour 750 g. Ce tarif est un facteur important, d’autant que l’interdiction d’El Mordjene en France, qui remonte à quelques semaines, avait suscité une forte demande de la part des expatriés algériens et des amoureux de cette pâte à tartiner unique en son genre. Notons que, son prix a également explosé en Algérie atteignant les 2000 dinars, alors qu’elle se vendait de base à 850 dinars, avant le buzz.
L’énigme concernant la disponibilité du produit demeure toutefois. Aucune information officielle n’a été donnée sur l’éventuelle levée de l’interdiction, ni sur la provenance des stocks retrouvés à La Courneuve. Il est possible qu’il s’agisse d’anciens stocks, ou que les autorités aient révisé leur position sur ce produit, mais la marque El Mordjene reste discrète sur les détails de son exportation. En l’absence de communication officielle, la question demeure : pourquoi la pâte à tartiner algérienne fait-elle son grand retour sous cette forme, et qu’en est-il des restrictions qui pesaient sur sa vente en France ?
Cette découverte met en lumière non seulement le retour d’El Mordjene, mais aussi l’engouement croissant pour les produits alimentaires algériens en France. Le marché O’Kenzi, où la pâte à tartiner a été repérée, regorge d’autres produits emblématiques de la culture algérienne. Des chocolats tels que Le Doré, Moment, Happy et Kool Break, qui rencontrent un grand succès, sont également disponibles. En parallèle, des produits alimentaires variés comme des dattes, des préparations de chorba frik, des pâtes à tartiner supplémentaires et des épices viennent compléter l’offre. Ces articles témoignent d’un fort intérêt pour la nourriture et les produits traditionnels algériens, populaires auprès des consommateurs.
Au-delà des produits alimentaires, O’Kenzi met également en avant des produits ménagers et cosmétiques utilisés quotidiennement dans les foyers algériens. Des articles comme des liquides vaisselle, des lessives et des nettoyants pour sols sont également proposés. Il est clair que ce marché s’efforce d’offrir une large gamme de produits qui répondent aux besoins divers des consommateurs algériens en France, tout en mettant en valeur l’authenticité et la qualité de ces produits.
L’engouement pour El Mordjene et les autres produits algériens reflète également une tendance plus large chez les consommateurs à rechercher des alternatives à l’offre standardisée, souvent dominée par les grandes marques internationales. Ces produits, qui véhiculent des saveurs et des traditions, sont de plus en plus recherchés par une clientèle friande de nouveautés. La vente d’El Mordjene à 20 € le pot pourrait en être un exemple frappant : même à ce prix élevé, la pâte à tartiner connaît un retour en force en raison de son caractère unique et de sa popularité auprès de ceux qui ont grandi avec cette marque.
La réintroduction d’El Mordjene sur le marché français, bien qu’entourée de mystère, témoigne de la vitalité des produits algériens et de leur rôle croissant dans l’exportation de la culture culinaire algérienne. Les consommateurs, notamment dans les épiceries spécialisées, ont désormais l’opportunité de redécouvrir ces produits traditionnels, et les marchés comme O’Kenzi continuent de jouer un rôle clé dans la diffusion de la culture alimentaire algérienne en France. Si cette tendance se poursuit, d’autres produits algériens pourraient suivre le même chemin, permettant à la communauté algérienne en France de retrouver les saveurs de leur pays d’origine, tout en attirant de nouveaux consommateurs.
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