C’est par visioconférence que s’est tenue une rencontre placée sous le signe de la coopération économique, à l’initiative du Consulat Général d’Algérie à Lyon. Cette réunion a réuni plusieurs figures ministérielles algériennes et des membres actifs de la communauté nationale établie en France, dans le but de discuter de l’état actuel et des perspectives d’avenir en matière d’investissement en Algérie. À cette occasion, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, M. Sofiane Chaib, a participé à l’événement en compagnie de M. Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. Tous deux ont mis en lumière l’importance croissante de l’implication de la diaspora dans le développement économique national.
La rencontre, intitulée « success stories, retour d’expériences », a réuni une pluralité d’acteurs économiques, notamment des entrepreneurs, des porteurs de projets et des opérateurs économiques algériens vivant en France, en particulier dans la circonscription de Lyon. Un représentant de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) était également présent pour exposer les mécanismes mis à disposition des investisseurs. Cette réunion a permis d’aborder concrètement les outils disponibles, les incitations en vigueur ainsi que les parcours de membres de la diaspora ayant investi avec succès en Algérie.
Dans son intervention, M. Sofiane Chaib a souligné l’engagement des plus hautes autorités du pays en faveur de l’investissement porté par les Algériens de l’étranger. Selon ses propos, « la forte volonté politique qui anime les hautes autorités du pays » vise à « créer des conditions idoines pour encourager et inciter les membres de la communauté algérienne à l’étranger, parmi les opérateurs économiques, les entrepreneurs et les porteurs de projets, à saisir les opportunités d’investissement disponibles dans les différents secteurs prometteurs ». Il a également mis en avant les structures existantes conçues pour accompagner les investisseurs. Le Fonds algérien des start-up (ASF), l’accélérateur public Algeria Venture (AV) ainsi que l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur (ANAE) ont été cités comme piliers majeurs de cet écosystème d’accompagnement.
De son côté, M. Noureddine Ouadah a mis l’accent sur le rôle stratégique que joue la diaspora dans la construction d’un tissu entrepreneurial solide et diversifié. Il a insisté sur « l’importance qu’attache son secteur au renforcement du rôle de cette communauté dans le développement du secteur de l’entrepreneuriat en Algérie ». En s’adressant aux participants, il a appelé les porteurs de projets à « exploiter les opportunités d’investissement offertes en Algérie, en recourant aux différents dispositifs de soutien mis en place par son secteur ». Ces propos ont été appuyés par une déclaration claire : les membres de la communauté nationale « peuvent bénéficier de toutes les incitations financières et fiscales garanties par l’État dans ce domaine ».
L’expertise de la diaspora a été largement saluée par le ministre, qui a affirmé que cette dernière « constitue un partenaire clé du secteur des start-up dans plusieurs projets réussis, ce qui dénote la grande expertise dont elle dispose ». Ce message fort résonne comme une reconnaissance officielle de la valeur ajoutée que représentent les compétences algériennes établies à l’étranger dans l’élan économique que connaît le pays.
En clôture de la rencontre, les efforts menés par le Secrétariat d’État ont été vivement salués. Son rôle de passerelle entre les entrepreneurs de la diaspora et l’écosystème national a été qualifié de central. Selon le communiqué, « les efforts soutenus et inlassables consentis par le Secrétariat d’État en vue de concrétiser cet objectif ont été salués, notamment à travers son rôle en tant que trait d’union pour jeter des ponts entre les entrepreneurs de la communauté nationale établie à l’étranger et leur mère-patrie ». La coordination entre les différents secteurs ministériels et instances nationales est également perçue comme essentielle pour offrir à cette communauté les conditions nécessaires à une implication active dans le développement économique de l’Algérie.
Cette rencontre marque ainsi un tournant important dans la dynamique d’ouverture de l’économie algérienne vers ses enfants de l’étranger, souhaitant opter pour un investissement en Algérie. En mettant en place des conditions d’accueil favorables et en facilitant l’accès aux dispositifs d’accompagnement, l’Algérie envoie un signal fort : les Algériens de France sont non seulement les bienvenus, mais aussi pleinement associés à l’avenir du pays.
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