En 2024, Azul Cosmétiques, une entreprise créée en France, a tenté de s’implanter en Algérie. Cependant, ses fondateurs, Saloi Djedid et Kevin Manson Benabdemeziem, ont rapidement découvert que l’aventure entrepreneuriale dans ce pays était loin d’être une promenade de santé. Frustrés par les obstacles rencontrés au cours de leur investissement en Algérie, le couple a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de réactions.
Kevin Manson Benabdemeziem n’a pas mâché ses mots dans une publication publiée sur LinkedIn, mercredi 18 décembre. « On vous dit que l’Algérie est un eldorado pour les entrepreneurs ? Qu’il suffit d’une idée, de 48 heures pour créer une société, et d’un financement étatique pour réussir ? C’est faux », a-t-il dénoncé avec véhémence. Selon lui, les démarches administratives pour lancer leur marque ont été un véritable calvaire. Il explique que la création de leur SARL a pris deux mois, l’obtention d’un agrément cinq mois supplémentaires, suivis de plusieurs autres mois pour constituer les dossiers nécessaires à la commercialisation. Et malgré tous ces efforts, les autorisations de vente se font encore attendre.
De son côté, Saloi Djedid a partagé son expérience sur TikTok, décrivant un parcours semé d’embûches. Elle a souligné que leur ambition de commercialiser leurs produits en 2024 en Algérie était désormais irréalisable. « De retour en Algérie, c’est la désillusion. Nous ne commercialiserons pas Azul Cosmétique en 2024 », a-t-elle déclaré, visiblement déçue. Pourtant, la marque se distingue par son concept ancré dans la valorisation des richesses naturelles de l’Algérie. « Notre idée est née de l’envie de transmettre les connaissances végétales de ma mère et de prendre soin de la peau grâce aux trésors naturels algériens », a-t-elle expliqué.
Le couple a également mis en lumière les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés, tels que l’identification des matières premières, la disponibilité limitée d’emballages locaux et une bureaucratie omniprésente. « Non, l’Algérie n’est pas un eldorado où tout est facile. Ici, l’entrepreneuriat est un combat quotidien, où seule la résilience vous sauve », a ajouté Kevin dans son message.
Malgré les difficultés relatives à leur investissement en Algérie, les fondateurs d’Azul Cosmétiques ne baissent pas les bras. Saloi Djedid a assuré que son équipe travaille sans relâche pour surmonter ces obstacles et offrir enfin leurs produits au marché algérien. « On est convaincus que nos efforts finiront par payer », a-t-elle affirmé avec optimisme. En effet, bien que l’année 2024 ait été perdue pour leur projet, elle a donné rendez-vous à leurs clients pour 2025, se disant confiante quant à l’avenir de leur entreprise en Algérie.
« En 2025, nos produits seront enfin disponibles en Algérie », a-t-elle annoncé avec enthousiasme, ajoutant que neuf nouveaux produits seraient lancés au cours de l’année. Cette déclaration laisse entrevoir un avenir prometteur pour la marque, malgré les embûches rencontrées jusqu’à présent.
https://www.tiktok.com/@azulcosmetique/video/7449421193414708502
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