« Je n’ai jamais vu ça » : la France applique un nouveau controle aux voyageurs d’Algérie

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La France a récemment mis en place un nouveau contrôle renforcé pour les voyageurs en provenance d’Algérie, créant surprise et confusion parmi les passagers. Une ressortissante algérienne, résidant en France depuis plus de 20 ans, a partagé son expérience avec la rédaction de DNAlgérie, décrivant une situation qu’elle qualifie d’inédite. « En France depuis plus de 20 ans, je n’avais jamais vu ça ! », a-t-elle affirmé, évoquant l’arrivée à l’aéroport de Lyon après un vol depuis Alger.

Dès la sortie de l’avion, elle raconte que « des policiers étaient à la sortie de l’avion, ils ont vérifié les documents de tout le monde ». Ce premier contrôle s’est suivi d’un passage par la police aux frontières, où chaque passager a dû subir une vérification approfondie. Elle poursuit : « Ensuite, on est repassés à la police des frontières. »

Cependant, ce qui a également surpris les passagers, c’est l’intervention de la douane. « À la sortie, la douane a demandé à tous les passagers du vol s’ils avaient de l’argent à déclarer », précise-t-elle. Cette nouvelle procédure a marqué un tournant pour les voyageurs habitués à des contrôles moins stricts.

Les autorités françaises n’ont pas encore fourni d’explication officielle sur les motivations derrière ce durcissement des contrôles. Toutefois, il est probable que ces mesures soient liées à des préoccupations de sécurité nationale, de lutte contre la fraude ou de prévention du blanchiment d’argent. Face à ces nouvelles dispositions, les voyageurs doivent désormais être prêts à affronter des contrôles plus rigoureux, comme l’illustre ce témoignage : « C’était vraiment inattendu. Je voyage souvent et je n’ai jamais été confrontée à un tel dispositif. »

Les réactions des passagers oscillent entre frustration et incompréhension. Certains, comme cette voyageuse, se sentent particulièrement ciblés par ces mesures. « Cela crée un sentiment de méfiance, comme si nous étions tous suspects », a-t-elle ajouté. D’autres, bien qu’agacés, comprennent que ces contrôles puissent répondre à des besoins de sécurité accrus.

Ce renforcement des contrôles, bien que contraignant, s’inscrit dans un contexte international tendu. La France, comme d’autres nations européennes, fait face à des défis croissants en matière de sécurité et de gestion des flux migratoires. Le gouvernement semble vouloir renforcer sa vigilance pour prévenir d’éventuelles menaces.

Au final, ces nouvelles mesures imposées par la France aux voyageurs en provenance d’Algérie reflètent une politique de sécurité renforcée de la part des autorités françaises. Alors que les passagers doivent s’adapter, les attentes sont grandes pour une communication plus claire et des explications sur l’objectif de ces contrôles. Pour l’instant, l’expérience de cette passagère illustre le choc et l’adaptation face à un changement soudain dans les procédures de voyage.

Voyageurs en Algérie : la France met en garde

Dans un autre registre, le ministère des Affaires étrangères français a récemment émis une série de recommandations à l’attention des Français prévoyant de se rendre en Algérie. Ces avertissements ont été publiés sur le site France Diplomatie. L’objectif est de sensibiliser les voyageurs aux risques potentiels et de leur fournir des conseils pratiques pour assurer leur sécurité durant leur séjour.

Le premier point d’attention concerne la sécurité. « L’Algérie reste confrontée à une menace terroriste, bien que celle-ci ait diminué grâce aux efforts des forces de sécurité locales », indique le site. Le site France Diplomatie rappelle également que « les grandes villes comme Alger et Oran bénéficient d’un dispositif sécuritaire renforcé ». Toutefois, il est essentiel pour les voyageurs de suivre l’évolution de la situation et de respecter les consignes des autorités.

La délinquance est également un sujet de préoccupation. Les autorités recommandent aux voyageurs de sécuriser leurs objets de valeur et d’adopter un comportement respectueux des us et coutumes locaux. « Limiter ses déplacements aux axes routiers principaux et éviter les lieux désertés par le public après la tombée de la nuit » fait partie des conseils donnés pour minimiser les risques.

Les risques liés aux transports sont aussi soulignés. Bien que les infrastructures routières se soient améliorées, « circuler sur les routes algériennes nécessite prudence et adaptation ». Les infractions fréquentes au code de la route et les comportements imprévisibles des chauffeurs augmentent les risques d’accidents. Il est conseillé de privilégier les liaisons aériennes pour les longs trajets.

Le risque naturel, notamment la sismicité, est un autre point d’attention. L’Algérie, située à la convergence des plaques Eurasie et Afrique, est sujette à des tremblements de terre. « Les voyageurs doivent se familiariser avec les consignes de sécurité en cas de séisme », précise le ministère.

En ce qui concerne les zones géographiques, certaines régions sont classées selon leur niveau de dangerosité. Les zones frontalières avec la Libye, le Mali et le Niger sont formellement déconseillées en raison de l’instabilité et de la présence de groupes terroristes. Des zones comme Tindouf et Hassi Messaoud, malgré un contrôle militaire, sont déconseillées sauf pour raisons impératives. Le Sahara nécessite une vigilance particulière, les déplacements devant être effectués avec un guide reconnu et sur des parcours surveillés par l’armée.

Le ministère conseille également d’éviter les rassemblements de population et les manifestations. Les plages doivent être fréquentées avec prudence, en vérifiant les conditions locales. Il est aussi noté que « les retraits d’argent peuvent être compliqués, il est préférable de privilégier le change ».

Pour les randonnées dans le désert, il est impératif d’obtenir l’accord des autorités locales et d’être bien préparé. L’emploi d’un guide disposant de moyens de communication est fortement recommandé pour assurer la sécurité des visiteurs.

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