Depuis plusieurs semaines, une confusion persistait autour de l’importation des Dashcam en Algérie, ces petites caméras embarquées qui permettent de filmer les trajets et de sécuriser la conduite. Les rumeurs circulaient sur les réseaux sociaux et certains acheteurs potentiels se demandaient si la législation algérienne interdisait réellement l’entrée de ces appareils dans le pays. La Direction générale des douanes algériennes est intervenue pour mettre un terme à ce débat et clarifier la situation de manière officielle. Les Dashcam, que ce soit pour un usage personnel ou privé, sont désormais confirmées comme légalement autorisées en Algérie, et ne figurent pas parmi les marchandises interdites.
Selon les précisions fournies par la douane algérienne, l’importation des Dashcam en Algérie est encadrée par quelques règles simples mais strictes. Tout d’abord, si la Dashcam est destinée à un usage personnel, aucun obstacle ne s’oppose à son entrée sur le territoire algérien. Cette mesure permet à tout automobiliste en Algérie de s’équiper légalement d’une Dashcam pour filmer ses trajets, documenter des incidents ou tout simplement améliorer sa sécurité. Dans ce contexte, la Dashcam devient un outil légal et sécurisé pour les conducteurs en Algérie, offrant la tranquillité d’esprit que beaucoup recherchent dans un pays où la surveillance routière et la preuve en cas d’accident sont essentielles.
Un autre point important concerne la valeur de la Dashcam importée. Si l’appareil coûte moins de 50 000 dinars algériens, soit environ 5 millions de centimes, il peut entrer librement en Algérie sans qu’aucun droit de douane ne soit appliqué. Cette disposition facilite l’accès aux Dashcam pour une majorité d’automobilistes en Algérie, encourageant l’usage de ces équipements de sécurité tout en respectant la législation en vigueur. Les Dashcam à prix modéré peuvent donc circuler librement sur le marché algérien, permettant à chacun de s’équiper selon ses besoins et ses moyens.
Cependant, pour les Dashcam dont la valeur dépasse 50 000 dinars algériens, la douane algérienne impose un droit de 30 %, conformément à l’article 16 du code des douanes. Cette taxe s’applique à toutes les Dashcam importées en Algérie qui dépassent ce seuil, garantissant que l’importation respecte le cadre fiscal national. Il est donc crucial pour les particuliers et les professionnels souhaitant importer des Dashcam en Algérie de connaître ce seuil et de prévoir le paiement de cette taxe, afin d’éviter tout problème à l’arrivée de leur équipement.
La clarification officielle de la douane algérienne met fin aux malentendus et rassure les automobilistes sur la légalité des Dashcam. Les autorités insistent sur le fait que l’importation de ces caméras en Algérie est parfaitement légale tant que les règles de valeur et d’usage sont respectées. L’objectif de cette réglementation est de permettre aux conducteurs de bénéficier de la technologie Dashcam en toute conformité avec la loi algérienne, tout en évitant l’utilisation commerciale ou la revente non autorisée de ces appareils.
Ainsi, la Dashcam en Algérie n’est plus un sujet de débat. Elle est autorisée légalement, accessible pour un usage personnel, et soumise à une taxe uniquement si son prix dépasse 50 000 dinars. Les automobilistes algériens peuvent donc se procurer librement une Dashcam pour protéger leurs trajets et disposer de preuves en cas d’incident, tout en respectant les directives claires de la douane algérienne. Cette décision officielle marque une avancée importante dans la régulation de l’équipement automobile et démontre que les Dashcam peuvent désormais circuler légalement et sereinement sur les routes d’Algérie.