La police d’Alger met fin à une activité pornographique 

Alger

Une nouvelle affaire impliquant des pratiques contraires à l’ordre public vient d’être révélée par les services de sécurité d’Alger, dans une intervention marquante qui a mis un terme à des agissements jugés attentatoires à la pudeur. En effet, la Sûreté de la wilaya d’Alger, à travers sa brigade de protection des mœurs relevant de l’unité de lutte contre la grande criminalité de la première circonscription de la police judiciaire, a arrêté deux personnes soupçonnées d’être au cœur d’une affaire de diffusion de contenus à caractère pornographique sur les réseaux sociaux.

Les faits ont été déclenchés, selon Ennahar, à la suite de la surveillance active opérée par les services de sécurité, qui ont détecté des publications en ligne jugées obscènes. Les contenus en question se présentaient sous forme de photos et de vidéos montrant des séances de tatouage réalisées sur des zones particulièrement sensibles du corps, ce qui a suscité l’ouverture immédiate d’une enquête pour atteinte aux mœurs et atteinte à la vie privée.

La nature du contenu publié constituait, aux yeux des autorités compétentes, une transgression claire des normes sociales et juridiques en vigueur, avec une exposition directe d’actes considérés comme choquants et inacceptables dans l’espace public numérique. Dès les premiers signalements, les enquêteurs spécialisés ont été mobilisés pour lancer une série de démarches techniques et de descentes sur le terrain, en étroite coordination avec la brigade de lutte contre la cybercriminalité. Grâce à un travail combiné d’analyse numérique et d’investigations sur le terrain, l’identité des deux suspects a pu être établie avec précision. Il s’est avéré par la suite que les deux individus interpellés étaient déjà connus des services de justice pour d’anciens démêlés avec la loi.

L’arrestation des deux suspects s’est accompagnée de la saisie de nombreux équipements utilisés dans le cadre de leurs activités illégales. Parmi les objets confisqués figurent 14 machines à tatouer, 5 embouts de machines spécifiques, 8 aiguilles adaptées, ainsi que 37 flacons d’encre de différentes couleurs, utilisés pour les tatouages. À cela s’ajoutent 3 accessoires pour machines à tatouer, 4 cartouches neuves encore emballées, une imprimante laser moderne, un ordinateur portable et deux téléphones portables contenant probablement les éléments numériques liés à l’affaire. Une somme d’argent en dinars algériens estimée à 1,6 million de centimes (160 000 DA) a également été retrouvée sur place lors de l’intervention policière.

L’ensemble de ces éléments constitue un faisceau de preuves que les autorités compétentes exploitent actuellement pour faire toute la lumière sur l’affaire. Les deux suspects ont été traduits devant les juridictions territorialement compétentes afin d’y répondre des faits qui leur sont reprochés. Les procédures judiciaires sont en cours et les résultats des enquêtes en profondeur détermineront la suite à donner à cette affaire, qui soulève une nouvelle fois la question de la régulation du contenu en ligne et de la préservation des normes morales dans l’espace numérique.

Cette intervention, menée avec rigueur et discrétion par les unités de police judiciaire d’Alger, illustre la volonté des autorités de renforcer le contrôle sur les plateformes sociales et de lutter efficacement contre toutes les formes de déviance numérique. Elle rappelle également aux utilisateurs des réseaux sociaux que toute publication susceptible de porter atteinte à la morale publique est susceptible de faire l’objet de poursuites pénales. Les développements ultérieurs de cette affaire seront suivis de près par les autorités judiciaires, dans l’attente de décisions conformes aux textes de loi en vigueur.

Lire également : 

Voyage en Algérie : une passagère « spéciale » entraine dans sa chute un responsable

France : des Algériens menacés avec la nouvelle amende de 150 euros

Impot Gouv, déclaration impot 2025 : voici toutes les nouveautés