Selon un communiqué de la présidence de la République, publié ce jeudi 8 février, le crash de cet hélicoptère militaire, sous la responsabilité de la base aérienne d’Ouargla, a entraîné la mort du colonel Amara Reda, du lieutenant-colonel Djalal Yacine et du sergent contractuel Belgherbi Mohamed. Le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé ses sincères condoléances aux familles des martyrs ainsi qu’à tous les membres de l’Armée nationale populaire (ANP), leur assurant de sa profonde compassion.
Le ministère de la Défense nationale (MDN) a également réagi à cet événement tragique dans un communiqué, précisant que l’hélicoptère, un MI 171, s’est écrasé mercredi vers 21 heures lors d’un vol d’entraînement de nuit. Le Général d’Armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-major de l’ANP, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de cet accident.
Ce crash d’un hélicoptère de l’armée algérienne est le deuxième du genre en l’espace d’une année. Le 23 janvier 2023, un hélicoptère de l’Armée algérienne s’était écrasé lors d’une mission d’entraînement dans la région d’El Attaf, dans la wilaya d’Aïn Defla, à environ 200 km à l’ouest d’Alger. Les 3 membres d’équipage de cet appareil de type MI-171 avaient malheureusement perdu la vie dans ce crash.
Ces incidents ne sont malheureusement pas isolés. D’autres accidents aériens ont également eu lieu par le passé, mettant en lumière les dangers inhérents aux opérations militaires aériennes. Chaque perte en vie humaine est une tragédie et rappelle la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de sécurité renforcées pour prévenir de tels drames à l’avenir.
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