L’Algérie marque une étape importante dans la relance de son secteur gazier avec la reprise de l’activité du complexe de traitement de gaz d’Alrar, situé à Illizi, dans le sud du pays. Le groupe Sonatrach, acteur clé de cette industrie, a confirmé la remise en service de trois des quatre lignes de production du complexe, après une interruption liée à un incident survenu à la fin de l’année précédente.
Ce redémarrage s’inscrit dans un processus de réhabilitation qui a vu la ligne n°1, endommagée lors de l’incident du 27 novembre 2024, être isolée et sécurisée. Selon Sonatrach, cette décision de sécuriser la ligne a été prise pour éviter des complications supplémentaires et permettre une reprise rapide des autres installations, garantissant ainsi une production continue de gaz. Bien que la ligne n°1 nécessite encore des travaux pour être pleinement fonctionnelle, le complexe d’Alrar est désormais en mesure de traiter 18 millions de mètres cubes de gaz par jour avec ses trois lignes opérationnelles.
Le président-directeur général de Sonatrach, M. Rachid Hachichi, s’est rendu sur place pour superviser la reprise des activités. Il a souligné l’importance stratégique de ce complexe pour l’approvisionnement en gaz du pays et pour la satisfaction des engagements contractuels de l’Algérie envers ses partenaires internationaux. Lors de sa visite, M. Hachichi a également tenu une réunion du Comité Exécutif de Sonatrach, regroupant les principaux responsables de l’entreprise, afin de discuter des progrès réalisés et des prochaines étapes pour la réhabilitation totale du complexe.
Le redémarrage des trois lignes saines marque une avancée significative, non seulement en termes de production, mais aussi du point de vue des efforts déployés pour sécuriser les installations. En effet, Sonatrach met en œuvre des moyens techniques et humains pour garantir une reprise rapide de la production tout en maintenant la sécurité et l’intégrité des installations. La gestion efficace de cette crise témoigne de la résilience et de l’expertise de l’entreprise, qui reste un acteur majeur dans l’exploitation et la transformation du gaz naturel en Algérie.
L’importance du complexe Alrar va bien au-delà de la simple production de gaz. En tant que point névralgique du secteur énergétique, il joue un rôle clé dans l’approvisionnement du marché intérieur et dans les exportations de gaz vers des clients européens et internationaux. L’Algérie, grâce à Sonatrach, est l’un des principaux fournisseurs de gaz naturel de l’Europe, et la reprise de ce complexe est perçue comme un élément clé pour maintenir cette position dominante sur le marché mondial.
Le processus de réhabilitation de la ligne n°1, bien que complexe, est en bonne voie. Sonatrach a précisé que l’ensemble des opérations de réparation et de modernisation seraient achevées dans les délais les plus courts, permettant ainsi au complexe de revenir à sa pleine capacité de production. L’achèvement de ces travaux de réhabilitation est prévu pour le milieu de l’année 2025. Une fois cette ligne réhabilitée, le complexe pourra atteindre sa capacité maximale, ce qui renforcera la production nationale de gaz et soutiendra davantage l’exportation vers des marchés stratégiques.
Ce redémarrage de l’activité au complexe gazier d’Alrar est également une réponse directe de l’Algérie aux défis mondiaux en matière de sécurité énergétique. Dans un contexte international marqué par une demande croissante de gaz naturel, l’Algérie, via Sonatrach, cherche à consolider sa position en tant que fournisseur fiable, capable de répondre à la demande tout en modernisant et en optimisant ses infrastructures.
La reprise des activités à dudit complexe gazier symbolise l’engagement de l’Algérie dans la diversification et la modernisation de son secteur énergétique. En assurant la continuité de la production et en garantissant des installations de haute technologie, l’Algérie poursuit ses efforts pour maximiser son potentiel gazier et se positionner durablement parmi les acteurs clés du marché énergétique mondial. Ce projet de réhabilitation, couplé à une gestion rigoureuse des infrastructures, illustre la volonté du pays de continuer à développer et à valoriser ses ressources naturelles pour les années à venir.
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