Immigration – Algérie Visas et Voyages – Un groupe d’experts du Fonds monétaire international se lance dans une étude approfondie du marché parallèle des devises en Algérie. Mandatés par la banque d’Algérie, ces experts financiers essaieront de trouver une solution pour transférer les énormes quantités de devises qui circulent dans l’informel (marché noir), vers les canaux bancaires.
Ainsi, le marché parallèle des devises en Algérie est devenu le champ d’étude pour le Fond Monétaire International (FMI). Les experts de l’institution internationale ont organisé une série de rencontres avec des économistes et des spécialistes algériens de la finance pour échanger sur le sujet. De plus, ils ont entrepris une étude approfondie de la réalité du marché parallèle des devises fortes. Leur but étant de réinjecter les sommes colossales de devises échangées dans les canaux officiels.
En effet, la Banque centrale d’Algérie a mandaté le FMI pour trouver une solution définitive au marché noir des devises, qui brasse de grandes quantités de devises. Leurs discussions ont porté sur les raisons de la croissance du marché parallèle en Algérie, et les moyens qui pourraient limiter cette croissance. Selon des médias locaux, le président de l’association algérienne pour la protection et l’orientation des consommateurs Mustapha Zebdi a révélé avoir participé à ces consultations visant à éradiquer le marché noir des devises en Algérie.
Marché noir des devises en Algérie : les solutions proposées
Le président de l’APOCE a suggéré l’ouverture de bureaux de change pour réduire le recours au marché noir. Le responsable explique que la pénurie de voitures neuves et de certains équipements électroménagers pousse les citoyens à recourir à l’importation en devises fortes.
Du fait déjà des restrictions de change, de plus en plus d’Algériens achètent leurs devises en dehors des banques locales pour financer leurs voyages à l’étranger et les multiples achats en biens d’équipements qu’ils y font.
Pour rappel, l’importation de véhicules est suspendue depuis plusieurs années maintenant et l’Algérie connaît une pénurie. Ce qui a conduit à un phénomène d’importation massif par des particuliers qui ont recours au Square. À cela, s’ajoute l’absence de bureaux de change de devises. Ce qui oblige alors les Algériens malgré eux, à s’en remettre au marché parallèle de devises.
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